0
Les critiques estiment que le remplacement de l'envoi de Cds par un service numérisé met en danger leur liberté d'exercice et le devenir des artistes.
Les critiques voient rouge !
Le Syndicat nationale de l'industrie phonographique (SNEP) a transmis mi-mars dernier une lettre dans laquelle l'organisation annonce le remplacement de l'envoi de Cds par un service de presse numérisé.
Accessible depuis le 4 avril 2005, "Internet Music Center" devrait définitivement remplacer à partir du 30 juin prochain l'envoi automatique et massif d'albums (nouveautés) et de dossiers de presse (biographies, photos, classements, concerts).
"Nos buts sont simples, une meilleure circulation et centralisation de l'information, une réduction des coûts", soulignent les dirigeants des filiales françaises des majors du disque (BMG, EMI, Sony, Universal, Warner).
Le choix du "tout numérique" semble ne pas être du goût des critiques et journalistes spécialisés de la presse écrite. Ils l'ont fait savoir au SNEP à travers une pétition :
"Croyez-vous sérieusement que ce soit sur un ordinateur, devant son bureau et pendant les horaires de travail, que l'on découvre un nouvel artiste, son audace et sa singularité ?", interrogent-ils.
Ils ajoutent : "Tant que les artistes souhaiteront enregistrer des albums, nous écouterons et défendrons des albums dans les journaux qui nous emploient. Si un jour les artistes préfèrent que leurs oeuvres soient écoutées sur des postes fixes au lieu de travail de leur public, alors nous consentirons à écouter vos fichiers".
La pétition destinée au SNEP a notamment été signée par des journalistes de Trax, Les Inrockuptibles, Télérama, Libération, Le Monde, Le Figaro, Le Parisien et Le Nouvel Observateur.
Les critiques voient rouge !
Le Syndicat nationale de l'industrie phonographique (SNEP) a transmis mi-mars dernier une lettre dans laquelle l'organisation annonce le remplacement de l'envoi de Cds par un service de presse numérisé.
Accessible depuis le 4 avril 2005, "Internet Music Center" devrait définitivement remplacer à partir du 30 juin prochain l'envoi automatique et massif d'albums (nouveautés) et de dossiers de presse (biographies, photos, classements, concerts).
"Nos buts sont simples, une meilleure circulation et centralisation de l'information, une réduction des coûts", soulignent les dirigeants des filiales françaises des majors du disque (BMG, EMI, Sony, Universal, Warner).
Le choix du "tout numérique" semble ne pas être du goût des critiques et journalistes spécialisés de la presse écrite. Ils l'ont fait savoir au SNEP à travers une pétition :
"Croyez-vous sérieusement que ce soit sur un ordinateur, devant son bureau et pendant les horaires de travail, que l'on découvre un nouvel artiste, son audace et sa singularité ?", interrogent-ils.
Ils ajoutent : "Tant que les artistes souhaiteront enregistrer des albums, nous écouterons et défendrons des albums dans les journaux qui nous emploient. Si un jour les artistes préfèrent que leurs oeuvres soient écoutées sur des postes fixes au lieu de travail de leur public, alors nous consentirons à écouter vos fichiers".
La pétition destinée au SNEP a notamment été signée par des journalistes de Trax, Les Inrockuptibles, Télérama, Libération, Le Monde, Le Figaro, Le Parisien et Le Nouvel Observateur.