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Partisan d'un DRM open source, le spécialiste japonais du divertissement multimédia a déclaré dimanche vouloir intégrer le P2P à l'économie du divertissement.
Il semble que les jours du "peer-to-peer" tout gratuit soient comptés !
Nobuyuki IDEI, Président du groupe électronique et multimédia japonais Sony (www.sony.com) a signalé lors d'un point presse à Tokyo vouloir intégrer l'échange "poste à poste" à l'économie de la filière du divertissement (musique, film, jeux, etc.)
Ces derniers mois, l'industrie du disque et ses représentants, RIAA aux Etats-Unis, SNEP en France, lassés du piratage et de la copie illégale qui bafouent les droits d'auteur, ont privilégié l'approche répressive en poursuivant des particuliers en justice.
Membre du consortium Coral, Sony estime pour sa part que la répression n'est pas la meilleure réponse à la progression de l'échange de fichiers sur réseaux P2P comme Grokster, Kazaa, eDonkey, BitTorrent, etc.
"Plutôt que d'interdire à quelqu'un d'échanger un fichier de musique, il faut pouvoir gagner de l'argent sur chaque transfert [...] Nous sommes en train de développer un système qui le permettra", a déclaré Nobuyuki IDEI dimanche à la presse japonaise.
Le P2P permet aux internautes de diffuser, d'échanger et de télécharger des milliers de fichiers audio et vidéo sans que les ayant droits soient rétribués.
En France, l'Alliance Public-Artistes s'est déclarée favorable à la mise en œuvre d'une licence légale, redevance qui serait perçue auprès des fournisseurs d'accès à Internet, afin de rémunérer l'ensemble des ayants droit.
A l'image des services légaux et payants de musique en ligne (Apple iTunes Music Store, FnacMusic.com...), Sony table sur le développement d'un système de gestion des droits numériques (DRM) spécifiquement adapté au P2P.
Lors du Midem 2005 fin janvier, Sony, Matsushita, Philips, Samsung - tous membres du consortium Coral - ont annoncé soutenir le développement d'une solution DRM "open source" audio/vidéo basée sur Marlin d'InterTrust.
Distinct des DRM "propriétaires" Apple FAIRplay ou Microsoft WindowsMedia, ce DRM "open source" devrait être commercialisé l'été prochain. Sera-t-il adopté par l'industrie ? Va-t-il servir l'intéropérabilité ? Va-t-il freiner la croissance des plates-formes légales ?
Il semble que les jours du "peer-to-peer" tout gratuit soient comptés !
Nobuyuki IDEI, Président du groupe électronique et multimédia japonais Sony (www.sony.com) a signalé lors d'un point presse à Tokyo vouloir intégrer l'échange "poste à poste" à l'économie de la filière du divertissement (musique, film, jeux, etc.)
Ces derniers mois, l'industrie du disque et ses représentants, RIAA aux Etats-Unis, SNEP en France, lassés du piratage et de la copie illégale qui bafouent les droits d'auteur, ont privilégié l'approche répressive en poursuivant des particuliers en justice.
Membre du consortium Coral, Sony estime pour sa part que la répression n'est pas la meilleure réponse à la progression de l'échange de fichiers sur réseaux P2P comme Grokster, Kazaa, eDonkey, BitTorrent, etc.
"Plutôt que d'interdire à quelqu'un d'échanger un fichier de musique, il faut pouvoir gagner de l'argent sur chaque transfert [...] Nous sommes en train de développer un système qui le permettra", a déclaré Nobuyuki IDEI dimanche à la presse japonaise.
Le P2P permet aux internautes de diffuser, d'échanger et de télécharger des milliers de fichiers audio et vidéo sans que les ayant droits soient rétribués.
En France, l'Alliance Public-Artistes s'est déclarée favorable à la mise en œuvre d'une licence légale, redevance qui serait perçue auprès des fournisseurs d'accès à Internet, afin de rémunérer l'ensemble des ayants droit.
A l'image des services légaux et payants de musique en ligne (Apple iTunes Music Store, FnacMusic.com...), Sony table sur le développement d'un système de gestion des droits numériques (DRM) spécifiquement adapté au P2P.
Lors du Midem 2005 fin janvier, Sony, Matsushita, Philips, Samsung - tous membres du consortium Coral - ont annoncé soutenir le développement d'une solution DRM "open source" audio/vidéo basée sur Marlin d'InterTrust.
Distinct des DRM "propriétaires" Apple FAIRplay ou Microsoft WindowsMedia, ce DRM "open source" devrait être commercialisé l'été prochain. Sera-t-il adopté par l'industrie ? Va-t-il servir l'intéropérabilité ? Va-t-il freiner la croissance des plates-formes légales ?
