Non au bracelet électronique, oui à la castration chimique ?

10 février 2005 à 00h00
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Les sénateurs français ont amendé jeudi le texte de loi sur le traitement de la récidive, notamment en supprimant l'article sur le bracelet électronique.

Les sénateurs français ne veulent pas passer le e-bracelet aux poignets des délinquants sexuels !

Adoptée par l'Assemblée nationale en décembre dernier, "la proposition de loi relative au traitement de la récidive des infractions pénales" a été amendée puis adoptée par le Sénat dans la nuit du 9 au 10 février 2005.

Les sénateurs ont rejeté l'article sur le placement des délinquants sexuels, une fois leur peine purgée, sous bracelet électronique GPS (système de géolocalisation).

Jugeant ce projet "prématuré", les sénateurs se sont ralliés aux recommandations du rapporteur François ZOCCHETTO (UDF - Mayenne) visant à réserver le port du bracelet aux agresseurs condamnés bénéficiant d'une libération conditionnelle.

En revanche, le rapporteur a fait ajouter à la proposition de loi un article en faveur de la prescription de traitements hormonaux limitant la libido des délinquants sexuels. La castration chimique est-elle préférable au bracelet électronique ?

Selon les chiffres de l'Observatoire national de la délinquance (OND) rendus publics jeudi par Libération, entre 1996 et 2003 les violences sexuelles ont augmenté de 68% dans le pays (1 individu mis en cause sur 4 étant âgé de moins de 18 ans).

Par ailleurs, les victimes d'agressions sexuelles sont majoritairement mineures et, à plus de 90%, de sexe féminin.

Le Sénat français, temple de "l'initiative législative", compte à ce jour 331 sénateurs dont seulement 56 femmes.
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