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co-fondateur de Espotting, Seb Bishop revient sur la fusion avec Findwhat et sur les évolutions du marché du marketing à la performance et des liens sponsorisés
Jérôme Bouteiller : Seb Bishop, bonjour. En quelques mots, pourriez vous présenter votre parcours ?
SB - Bonjour. Je suis britannique et j'ai commencé ma carrière à 19 ans, chez à Londres, où j'ai occupé des fonctions de directeur artistique avant de rejoindre le groupe Young & Rubicam. Pendant cette période, j'ai participé au lancement de Coca-Cola en Russie et géré de gros budgets comme ceux de Virgin, The Time ou encore Vauxhall. Mais le développement d'internet et les perspectives qui s'offraient alors dans ce secteur m'intéressaient énormément et j'ai décidé de lancer Espotting avec Daniel Ishag.
JB - Que représente Espotting aujourd'hui ? La fusion avec FindWhat vous donne t'elle entière satisfaction ?
SB - Début 2000, Espotting était la première société européenne à proposer le paiement au clic dans les moteurs de recherche en Europe et nous avons été récompensés par le Search Engine Watch ou encore par PriceWaterhouse Coopers.
La fusion avec FindWhat a crée le plus grand acteur indépendant de ce marché avec un chiffre d'affaires dépassant déjà les 100 millions de dollars sur les trois premiers trimestres 2004. Nous sommes désormais une entreprise globale, cotée au , présente aux USA, en Europe et au Japon grâce à un joint Venture avec Mitsui. Cette couverture mondiale nous permet d'échanger les meilleures pratiques et de proposer les dernières innovations à nos clients.
JB - Google dispose de ses propres programmes publicitaires et Overture a récemment été rachetée par Yahoo... Pourquoi ne pas vous rapprocher de gros acteurs comme MSN ?
SB - Pour le moment, nous pensons que l'indépendance est une force car elle nous permet de signer plus de contrats, y compris avec d'anciens clients d'Overture ou Google. En matière de technologies de recherche, nous privilégions les partenariats mais je ne peux pas dire ce que nous ferons dans quelques années. Cette industrie est encore très jeune et nous privilégions la croissance du marché et la satisfaction de nos 100.000 clients dans le monde.
JB - Que pensez vous de la concurrence d'annuaires d'entreprises du type "PagesJaunes" ?
SB - Nous avons un partenariat avec le groupe YellowPages au Canada et nous avons récemment lancé un nouveau service de "Pay Per Call" aux Etats-Unis. L'idée est de remplacer la facturation au clic par une facturation par appel, via un numéro spécial. Ce nouveau service nous permet de toucher des entreprises n'ayant pas forcément de site web et offre un taux de conversion très satisfaisant, ce qui est également profitable pour nos affiliés.
JB - Pensez vous que le principe du marketing à la performance va s'imposer à d'autres segments comme les offres d'emploi, l'immobilier ou les petites annonces ?
SB - Beaucoup d'acteurs de ces industries utilisent actuellement le marketing à la performance et l'achat de mot clef pour créer un trafic qualifié sur leurs annonces et parallèlement, de plus en plus d'annonceurs réclament une facturation basée sur la performance, non seulement sur le web mais également dans des métiers comme les relations presse. Espotting étudie bien évidemment toutes ces opportunités afin de proposer toujours plus de contacts qualifiés à ses clients annonceurs.
JB - Le web a énormément évolué ces derniers mois avec l'apparition des blogs, Wiki, flux RSS et autres réseaux sociaux. Avez-vous des programmes similaires au AdSense de Google pour monétiser ces contenus ?
SB - FindWhat dispose d'un programme baptisé AdRevenue aux Etats-Unis qui compte énormément d'affiliés. Il est clair que beaucoup de choses sont en train de changer sur le web et que Espotting examine toutes ces opportunités. Mais pour le moment, nous nous concentrons sur le développement de nos programmes de Pay per Clic et Pay per Call.
JB - Seb Bishop, je vous remercie.
Seb Bishop - I thank you.
Jérôme Bouteiller : Seb Bishop, bonjour. En quelques mots, pourriez vous présenter votre parcours ?
SB - Bonjour. Je suis britannique et j'ai commencé ma carrière à 19 ans, chez à Londres, où j'ai occupé des fonctions de directeur artistique avant de rejoindre le groupe Young & Rubicam. Pendant cette période, j'ai participé au lancement de Coca-Cola en Russie et géré de gros budgets comme ceux de Virgin, The Time ou encore Vauxhall. Mais le développement d'internet et les perspectives qui s'offraient alors dans ce secteur m'intéressaient énormément et j'ai décidé de lancer Espotting avec Daniel Ishag.
JB - Que représente Espotting aujourd'hui ? La fusion avec FindWhat vous donne t'elle entière satisfaction ?
SB - Début 2000, Espotting était la première société européenne à proposer le paiement au clic dans les moteurs de recherche en Europe et nous avons été récompensés par le Search Engine Watch ou encore par PriceWaterhouse Coopers.
La fusion avec FindWhat a crée le plus grand acteur indépendant de ce marché avec un chiffre d'affaires dépassant déjà les 100 millions de dollars sur les trois premiers trimestres 2004. Nous sommes désormais une entreprise globale, cotée au , présente aux USA, en Europe et au Japon grâce à un joint Venture avec Mitsui. Cette couverture mondiale nous permet d'échanger les meilleures pratiques et de proposer les dernières innovations à nos clients.
JB - Google dispose de ses propres programmes publicitaires et Overture a récemment été rachetée par Yahoo... Pourquoi ne pas vous rapprocher de gros acteurs comme MSN ?
SB - Pour le moment, nous pensons que l'indépendance est une force car elle nous permet de signer plus de contrats, y compris avec d'anciens clients d'Overture ou Google. En matière de technologies de recherche, nous privilégions les partenariats mais je ne peux pas dire ce que nous ferons dans quelques années. Cette industrie est encore très jeune et nous privilégions la croissance du marché et la satisfaction de nos 100.000 clients dans le monde.
JB - Que pensez vous de la concurrence d'annuaires d'entreprises du type "PagesJaunes" ?
SB - Nous avons un partenariat avec le groupe YellowPages au Canada et nous avons récemment lancé un nouveau service de "Pay Per Call" aux Etats-Unis. L'idée est de remplacer la facturation au clic par une facturation par appel, via un numéro spécial. Ce nouveau service nous permet de toucher des entreprises n'ayant pas forcément de site web et offre un taux de conversion très satisfaisant, ce qui est également profitable pour nos affiliés.
JB - Pensez vous que le principe du marketing à la performance va s'imposer à d'autres segments comme les offres d'emploi, l'immobilier ou les petites annonces ?
SB - Beaucoup d'acteurs de ces industries utilisent actuellement le marketing à la performance et l'achat de mot clef pour créer un trafic qualifié sur leurs annonces et parallèlement, de plus en plus d'annonceurs réclament une facturation basée sur la performance, non seulement sur le web mais également dans des métiers comme les relations presse. Espotting étudie bien évidemment toutes ces opportunités afin de proposer toujours plus de contacts qualifiés à ses clients annonceurs.
JB - Le web a énormément évolué ces derniers mois avec l'apparition des blogs, Wiki, flux RSS et autres réseaux sociaux. Avez-vous des programmes similaires au AdSense de Google pour monétiser ces contenus ?
SB - FindWhat dispose d'un programme baptisé AdRevenue aux Etats-Unis qui compte énormément d'affiliés. Il est clair que beaucoup de choses sont en train de changer sur le web et que Espotting examine toutes ces opportunités. Mais pour le moment, nous nous concentrons sur le développement de nos programmes de Pay per Clic et Pay per Call.
JB - Seb Bishop, je vous remercie.
Seb Bishop - I thank you.
