Au terme d'un interminable bras de fer, Oracle a pris le contrôle de 61% du capital de PeopleSoft mais la fusion n'est toujours pas à l'ordre du jour
Larry Elisson n'a pas encore gagné. Au terme d'un interminable bras de fer de plus de 17 mois, l'éditeur américain Oracle a finalement réussi à prendre le contrôle de 61% du capital de son concurrent PeopleSoft en offrant 24 dollars à ses actionnaires.
Malgré le contrôle de la majorité du capital de l'éditeur et la réussite technique de l'OPA, les dirigeants de PeopleSoft continuent pourtant de refuser la fusion et de laisser le contrôle de leur société à Oracle. Ces derniers s'appuient en effet sur un dispositif juridique appelé "Poisoned Pill", (pillule empoisonnées) empêchant toute fusion.
Les deux sociétés devraient donc régler cette question dès mercredi devant les tribunaux. En cas de jugement favorable à PeopleSoft, Oracle serait obligé de patienter jusqu'à la prochaine assemblée générale de sa cible, prévue au printemps, pour nommer de nouveaux administrateurs engager une fusion qui a pourtant reçu les feux verts des autorités américaines et européennes.
Avec un chiffre d'affaires de 1.31 Md$ pour Oracle et 538 M$ pour PeopleSoft, le futur ensemble restera toutefois loin derrière et son CA de 2.64 Md$. Il devra en outre se méfier de la stratégie d'IBM, très présent dans les infrastructures mais qui se refuse, pour le moment, à prendre pied sur le marché de l'ERP, et bien sûr de Microsoft qui a récemment déployé une vaste gamme de progiciels de gestion pour les PME.
Malgré la réussite de l'OPA d'Oracle, les dirigeants de PeopleSoft refusent la fusion
Publié le 22 novembre 2004 à 00h00
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