Denis MEINGAN : "KnowledgeConsult mobilise les connaissances pour développer la performance"

24 septembre 2004 à 00h00
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Consultant spécialisé KM, Denis MEINGAN, en tant que Directeur associé, détaille les points forts d'une jeune société française de conseil : KnowledgeConsult.

AB - Monsieur Meingan bonjour. Après quinze années passées dans le milieu du management des connaissances, prendre les rênes de KnowledgeConsult est-ce un vrai challenge ?

DM - KnowledgeConsult est une marque lancée par Gilles BALMISSE, à la suite de la publication de son livre : "Gestion des connaissances, outils et applications du Knowledge Management", chez Vuibert, à la fin 2002.

Ensuite, la notoriété de la marque s'est beaucoup développée quand Gilles BALMISSE a publié un livre blanc sur les outils du KM début 2003.

A cette époque KnowledgeConsult n'était qu'une marque... Avec mon arrivée à la rentrée 2003, il s'agissait de transformer cette marque bien connue, en l'une des premières sociétés françaises de conseil en management des connaissances et veille. Il s'agissait et s'agit encore d'un réel challenge !

Mon expérience du conseil en management acquise dans de grandes structures de conseil m'aide certainement à relever ce défi. Il faut noter cependant que, compte tenu de la spécificité du marché du conseil en gestion des connaissances et veille, cette expérience n'est pas intégralement transposable.

Comme nous avons actuellement un nombre conséquent de clients, grands groupes ou moyennes entreprises, et que de nombreuses sociétés nous contactent spontanément, nous pouvons dire que nous sommes sur la bonne voie.

AB - Qu'apporte la double expertise de KnowledgeConsult, gestion des connaissances/veille, à une entreprise ?

DM - La veille est un ensemble d'activités orientées vers l'obtention d'informations, à caractère stratégique ou opérationnel, sur l'évolution de l'environnement dans lequel évolue l'entreprise. L'objectif est de viser la pertinence des processus de décision à court ou moyen terme.

Par ailleurs, les praticiens comme les universitaires s'accordent pour dire que le management des connaissances est un mode de gestion systématique des savoir-faire et des connaissances dans les organisations dont la finalité est de leur fournir un avantage compétitif.

Il est clair pour les entreprises que ces deux disciplines sont bien distinctes. L'une est tournée vers l'externe, la veille, l'autre est tournée vers l'interne, le management des connaissances.

Cependant, en tant que praticiens nous avons constaté chez KnowledgeConsult que l'une, comme l'autre, relève de la gestion de l'immatériel et fait appel à des savoir-faire proches : le travail collaboratif, l'animation des réseaux, la conduite du changement, etc.

C'est pourquoi nous sommes des spécialistes de la conduite du changement pour les activités relevant de l'immatériel. De plus, nous pouvons apporter aux entreprises un haut niveau de compétences et de professionnalisme dans ce domaine, un domaine très sensible qui consiste à faire évoluer les collaborateurs vers de nouveaux modes de fonctionnement et de nouvelles valeurs.

Par ailleurs, la pratique de la mise en œuvre de la veille et de la gestion des connaissances nous permet de trouver des solutions adaptées aux problèmes posés par les entreprises, sans les entraîner dans la mise en œuvre de dispositifs globaux incluant ces deux aspects. Toutefois ces projets relèvent le plus souvent du registre communément appelé "l'usine à gaz".

A ce niveau, je tiens à indiquer que nous venons de publier un livre blanc : "Maîtriser la veille pour préparer l'intelligence économique" qui propose, entre autres, un positionnement détaillé de la veille par rapport au management des connaissances, et présente une démarche pour sa mise en œuvre.

Ce livre blanc de la veille est téléchargeable gratuitement sur notre site : www.knowledgeconsult.com.

AB - Selon la définition de KnowledgeConsult "le KM est une démarche fondée sur une politique volontariste de management des savoirs et des savoir-faire qui met l'action sur l'implication et la collaboration des collaborateurs". Quelle somme une entreprise doit-elle en moyenne investir pour placer le management des connaissances au centre de sa culture ? En quoi une telle démarche lui est profitable ?

DM - Il faut savoir que la mise en œuvre au sein d'une entreprise d'une culture et d'une pratique intelligente de gestion des connaissances est une opération qui se déroule sur plusieurs années.
Les exemples de Schlumberger comme de Schneider Electric sont là pour l'attester.

A mon sens, depuis les premières idées jusqu'au fonctionnement quotidien des collaborateurs dans une perspective de gestion des connaissances, en passant par les pilotes organisationnels et logiciels, il faut bien envisager une période avoisinant cinq ans.

Dans ces conditions, évaluer le montant des investissements nécessaires me parait délicat. Certains, comme Schlumberger, l'ont fait. Mais dans leurs chiffres sont intégrés des éléments qui à mon sens n'ont pas grand-chose à voir avec la mise en œuvre du KM.

L'acquisition d'une culture et d'une pratique du Knowledge Management par les collaborateurs des entreprises permet à leur société d'acquérir une grande souplesse et flexibilité par rapport aux évolutions de l'environnement.

Elle leur permet de se reconfigurer aisément pour améliorer la satisfaction des différentes parties prenantes : clients, fournisseurs, actionnaires, salariés...

J'insiste, des sociétés aussi différentes que Bureau Veritas, Airbus, Siemens et Glaxo SmithKline ont obtenu ces résultats après plusieurs années de travail sur leurs structures, modes de fonctionnement, systèmes et culture.

AB - Les consultants de KnowledgeConsult ont travaillé pour de grandes entreprises, d'Alcatel Space à Suez-Environnement. Qu'en est-il de vos projets dans le secteur public désormais placé sous le signe de l'e-administration et de la gestion des performances ?

DM - Il est certain que les consultants de KnowledgeConsult ont principalement travaillé dans les entreprises du secteur privé. Nous avons cependant quelques clients dans la fonction publique européenne et dans le secteur associatif.

Nous répondons actuellement à des demandes de grands ministères pour la mise en œuvre du travail collaboratif et de la capitalisation des connaissances. Devant leur nombre et leur qualité, nous avons prévu de nous renforcer pour améliorer la pertinence de nos réponses.

Par ailleurs, dans le cadre de notre Institut nous étudions particulièrement les technologies, fonctionnalités, implémentations et usages des logiciels libres dédiés à la gestion des connaissances, au travail collaboratif et à la veille. Ce qui correspond bien aux préoccupations du secteur public.

Au final, nous pouvons vous assurer que KnowledgeConsult ne restera pas absent de la mise en œuvre de l'e-administration !

AB - Denis MEINGAN, je vous remercie.
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