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D'après Eurostat, bien que le nombre de diplômées d'écoles d'ingénieurs augmente, les perspectives d'emploi des femmes dans le secteur "restent médiocres".
La Commission européenne a mis en ligne lundi sur le portail Europa (http://europa.eu.int/) un dossier sur la situation des femmes ingénieurs au sein de l'UE.
Les résultats publiés par Eurostat, l'office statistique des Communautés européennes, témoignent d'une situation paradoxale : alors que le nombre de diplômées dans le domaine ne cesse d'augmenter, les perspectives d'avenir de ces femmes ingénieurs "restent médiocres".
Décidément, l'Europe des 15, passée à 25 en mai dernier, a du pain sur la planche !
Selon le rapport Eurostat, "Femmes, sciences et technologies : mesure des progrès récents vers la parité des sexes", entre 1998 et 2001, le nombre total de diplômés dans le secteur, ingénierie et disciplines connexes, a augmenté de 8%, cette hausse ayant été bien plus marquée pour les femmes (+31%).
En fait, même si les femmes constituent à peine plus de 20% des titulaires d'un diplôme d'ingénieur, elles ont représenté 56,5% de cette augmentation sur la période dans les pays de l'Europe des 15.
Malheureusement, "la montée en flèche du nombre de femmes ingénieurs ne semble avoir aucun impact sur la représentation féminine dans les emplois en science et ingénierie, où l'écart entre les hommes et les femmes se creuse. Dans ces secteurs, le nombre d'hommes a augmenté de 4,9% entre 1998 et 2002, contre seulement 4,2% pour les femmes." Une tendance qui se confirme aujourd'hui.
Pour ce qui est de l'emploi en R&D, "la proportion de femmes est plus importante dans les emplois techniques, plus que ceux de la recherche."
A quoi sert de se décarcasser dans ces conditions ? A se constituer une tête bien pleine et à agir pour que la situation évolue.
"Aujourd'hui, les gouvernements, les universités et surtout les industries doivent prendre des mesures pour garantir que l'augmentation du nombre de diplômées se traduise effectivement par une féminisation plus forte des postes de chercheurs, particulièrement dans le domaine des sciences naturelles et de l'ingénierie", a déclaré Philippe BUSQUIN, commissaire européen en charge de la recherche.
La Commission européenne a mis en ligne lundi sur le portail Europa (http://europa.eu.int/) un dossier sur la situation des femmes ingénieurs au sein de l'UE.
Les résultats publiés par Eurostat, l'office statistique des Communautés européennes, témoignent d'une situation paradoxale : alors que le nombre de diplômées dans le domaine ne cesse d'augmenter, les perspectives d'avenir de ces femmes ingénieurs "restent médiocres".
Décidément, l'Europe des 15, passée à 25 en mai dernier, a du pain sur la planche !
Selon le rapport Eurostat, "Femmes, sciences et technologies : mesure des progrès récents vers la parité des sexes", entre 1998 et 2001, le nombre total de diplômés dans le secteur, ingénierie et disciplines connexes, a augmenté de 8%, cette hausse ayant été bien plus marquée pour les femmes (+31%).
En fait, même si les femmes constituent à peine plus de 20% des titulaires d'un diplôme d'ingénieur, elles ont représenté 56,5% de cette augmentation sur la période dans les pays de l'Europe des 15.
Malheureusement, "la montée en flèche du nombre de femmes ingénieurs ne semble avoir aucun impact sur la représentation féminine dans les emplois en science et ingénierie, où l'écart entre les hommes et les femmes se creuse. Dans ces secteurs, le nombre d'hommes a augmenté de 4,9% entre 1998 et 2002, contre seulement 4,2% pour les femmes." Une tendance qui se confirme aujourd'hui.
Pour ce qui est de l'emploi en R&D, "la proportion de femmes est plus importante dans les emplois techniques, plus que ceux de la recherche."
A quoi sert de se décarcasser dans ces conditions ? A se constituer une tête bien pleine et à agir pour que la situation évolue.
"Aujourd'hui, les gouvernements, les universités et surtout les industries doivent prendre des mesures pour garantir que l'augmentation du nombre de diplômées se traduise effectivement par une féminisation plus forte des postes de chercheurs, particulièrement dans le domaine des sciences naturelles et de l'ingénierie", a déclaré Philippe BUSQUIN, commissaire européen en charge de la recherche.
