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Réunissant équipementiers, constructeurs de terminaux, opérateurs et éditeurs, le DESS 226 de l'Université Dauphine a organisé un colloque sur l'UMTS
Après des années d'attentes et d'interrogations, les réseaux de téléphonie mobile de troisième génération sont enfin là et le DESS 226 de l'Université Paris-Dauphine, présidé par Dominique ROUX, a décidé d'organiser un colloque sur ce thème réunissant équipementiers, constructeurs de terminaux, opérateurs et éditeurs de services.
Après une matinée où Dominique ROUX est revenu sur la lente ascension de la 3G, où les équipementiers comme Nortel, Nokia, Lucent, Ericsson et Alcatel ont pu présenter leurs nouvelles infrastructures et les difficultés inhérentes à leur déploiement et où enfin les constructeurs de terminaux comme Nokia et Sony Ericsson ont présenté leur vision d'une 3G qui devrait cohabiter avec le DVB-H, le colloque a donné la parole aux opérateurs cellulaires.
Cette troisième table-ronde réunissait ainsi M. Tsukada de NTT DoCoMo, Yves GOBLET de Bouygues Telecom, Jean-Noël TRONC d'Orange et Jean-François CAILLARD de SFR. Fort de 4 millions d'abonnés à son réseau 3G "FOMA", DoCoMo est aujourd'hui le principal opérateur UMTS de la planète mais a rappelé l'importance de proposer des terminaux bi-modes 2G/3G et a partagé ses réflexions visant à simplifier la vie quotidienne de ses abonnés (lecteurs code-barre, puces RFID, Infra-rouge, etc...).
Jean-Noël TRONC a indiqué que la 3G était désormais une réalité pour Orange avec l'ouverture de plusieurs villes pilotes à travers la France mais que le lancement commercial ne se ferait que de manière massive et nationale, certainement à l'automne 2004. Il a également dénoncé le comportement de nombreuses associations de consommateurs soulignant la prétendue nocivité des antennes relais et a indiqué les difficultés de déploiement en France, en particulier dans les zones peu peuplées à faible densité. Jean-Noël TRONC s'est également déclaré hostile à des MVNO "destructeurs de valeur", s'est montré sceptique sur la nécessité de déployer la technologie Edge en raison de performances "à peine supérieures au GPRS" et semble désormais donner la priorité au développement de contenus pour l'UMTS avec en particulier un vif intérêt pour les webcams mais également pour le contenu local, qu'Orange pourrait développer en partenariat avec la PQR. En matière tarifaire, Orange reste très discret mais devrait très probablement proposer une solution mixant facturation à la durée (voix et visiophonie) et facturation aux données transférées avec un forfait de base généreux afin de développer les usages multimédia mobiles.
Représentant SFR, Jean-François CAILLARD est quand à lui revenu sur le lancement de la VMCC UMTS misant sur une facturation au temps (environ 12 centimes la minute) et a confirmé le lancement imminent de l'offre grand public "Vodafone Live" mais si il s'est refusé à toute confidence en matière tarifaire. SFR entend devenir l'opérateur de référence pour la 3G et devrait miser sur la qualité de service afin notamment de mieux servir une clientèle urbaine parfois victime des saturations de son réseau GSM. SFR devrait également miser sur la "pédagogie des usages" avec notamment la visiophonie, une application qui aurait réellement "enthousiasmé" les premiers clients 3G de SFR. Tout comme Orange, SFR est plutôt hostile aux MVNO en dehors de certaines niches géographiques ou de clientèle, fait preuve de scepticisme sur le EDGE et mise sur la complémentarité WiFi/3G.
Représentant de Bouygues Telecom, Yves GOBLET s'est également déclaré "convaincu par l'UMTS" mais semble privilégier l'émergence des services multimédia mobiles 2G avec en particulier le i-mode. Le EDGE sera disponible courant 2005 et l'UMTS sera très probablement lancé fin 2005/début 2006 afin d'être opérationnel pour le décollage de l'UMTS attendu en 2007 par l'opérateur. Bouygues mise ainsi sur le développement d'un écosystème internet mobile garantissant simplicité et fluidité à ses abonnés et entend intervenir non seulement sur le réseau mais également auprès des constructeur des terminaux en proposant des combinés standardisés et bien sûr auprès des éditeurs de contenus en imposant une même charte ergonomique pour la création des services. Bouygues Telecom s'intéresse également au WiFi mais essentiellement pour sa clientèle entreprise et étudie le WiMax comme technologie éventuellement complémentaire de l'UMTS.
Après une dernière table ronde consacrée aux enjeux sociaux économiques réunissant deux universitaires et les quatre sponsors de cette journée (Transatel, Buongiorno, CapGemini, Izsak Grapin & Associés), cette journée a été clôturée par Dominique ROUX, président du DESS mais également membre du collège de l'ART.
Après des années d'attentes et d'interrogations, les réseaux de téléphonie mobile de troisième génération sont enfin là et le DESS 226 de l'Université Paris-Dauphine, présidé par Dominique ROUX, a décidé d'organiser un colloque sur ce thème réunissant équipementiers, constructeurs de terminaux, opérateurs et éditeurs de services.
Après une matinée où Dominique ROUX est revenu sur la lente ascension de la 3G, où les équipementiers comme Nortel, Nokia, Lucent, Ericsson et Alcatel ont pu présenter leurs nouvelles infrastructures et les difficultés inhérentes à leur déploiement et où enfin les constructeurs de terminaux comme Nokia et Sony Ericsson ont présenté leur vision d'une 3G qui devrait cohabiter avec le DVB-H, le colloque a donné la parole aux opérateurs cellulaires.
Cette troisième table-ronde réunissait ainsi M. Tsukada de NTT DoCoMo, Yves GOBLET de Bouygues Telecom, Jean-Noël TRONC d'Orange et Jean-François CAILLARD de SFR. Fort de 4 millions d'abonnés à son réseau 3G "FOMA", DoCoMo est aujourd'hui le principal opérateur UMTS de la planète mais a rappelé l'importance de proposer des terminaux bi-modes 2G/3G et a partagé ses réflexions visant à simplifier la vie quotidienne de ses abonnés (lecteurs code-barre, puces RFID, Infra-rouge, etc...).
Jean-Noël TRONC a indiqué que la 3G était désormais une réalité pour Orange avec l'ouverture de plusieurs villes pilotes à travers la France mais que le lancement commercial ne se ferait que de manière massive et nationale, certainement à l'automne 2004. Il a également dénoncé le comportement de nombreuses associations de consommateurs soulignant la prétendue nocivité des antennes relais et a indiqué les difficultés de déploiement en France, en particulier dans les zones peu peuplées à faible densité. Jean-Noël TRONC s'est également déclaré hostile à des MVNO "destructeurs de valeur", s'est montré sceptique sur la nécessité de déployer la technologie Edge en raison de performances "à peine supérieures au GPRS" et semble désormais donner la priorité au développement de contenus pour l'UMTS avec en particulier un vif intérêt pour les webcams mais également pour le contenu local, qu'Orange pourrait développer en partenariat avec la PQR. En matière tarifaire, Orange reste très discret mais devrait très probablement proposer une solution mixant facturation à la durée (voix et visiophonie) et facturation aux données transférées avec un forfait de base généreux afin de développer les usages multimédia mobiles.
Représentant SFR, Jean-François CAILLARD est quand à lui revenu sur le lancement de la VMCC UMTS misant sur une facturation au temps (environ 12 centimes la minute) et a confirmé le lancement imminent de l'offre grand public "Vodafone Live" mais si il s'est refusé à toute confidence en matière tarifaire. SFR entend devenir l'opérateur de référence pour la 3G et devrait miser sur la qualité de service afin notamment de mieux servir une clientèle urbaine parfois victime des saturations de son réseau GSM. SFR devrait également miser sur la "pédagogie des usages" avec notamment la visiophonie, une application qui aurait réellement "enthousiasmé" les premiers clients 3G de SFR. Tout comme Orange, SFR est plutôt hostile aux MVNO en dehors de certaines niches géographiques ou de clientèle, fait preuve de scepticisme sur le EDGE et mise sur la complémentarité WiFi/3G.
Représentant de Bouygues Telecom, Yves GOBLET s'est également déclaré "convaincu par l'UMTS" mais semble privilégier l'émergence des services multimédia mobiles 2G avec en particulier le i-mode. Le EDGE sera disponible courant 2005 et l'UMTS sera très probablement lancé fin 2005/début 2006 afin d'être opérationnel pour le décollage de l'UMTS attendu en 2007 par l'opérateur. Bouygues mise ainsi sur le développement d'un écosystème internet mobile garantissant simplicité et fluidité à ses abonnés et entend intervenir non seulement sur le réseau mais également auprès des constructeur des terminaux en proposant des combinés standardisés et bien sûr auprès des éditeurs de contenus en imposant une même charte ergonomique pour la création des services. Bouygues Telecom s'intéresse également au WiFi mais essentiellement pour sa clientèle entreprise et étudie le WiMax comme technologie éventuellement complémentaire de l'UMTS.
Après une dernière table ronde consacrée aux enjeux sociaux économiques réunissant deux universitaires et les quatre sponsors de cette journée (Transatel, Buongiorno, CapGemini, Izsak Grapin & Associés), cette journée a été clôturée par Dominique ROUX, président du DESS mais également membre du collège de l'ART.
