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Les acteurs de la recherche publique en France vont-ils apprécier les recommandations présentées le 2 avril 2004 par l'exécutif européen (http://europa.eu.int/) ?
Un groupe d'experts créé en mai 2003 à l'initiative de Philippe BUSQUIN, commissaire européen chargé de la recherche, a présenté lors d'une conférence internationale à Bruxelles ses recommandations « en faveur de l'accroissement des ressources humaines de l'Europe pour la science et les technologies. »
Le groupe présidé par Jose Mariano GAGO, ancien ministre 'science et technologies' portugais, exhorte les gouvernements européens « à élaborer une politique plus efficace en matière de ressources humaines dans les sciences », en particulier « pour préparer leurs diplômés scientifiques à une gamme élargie de carrières. »
Le groupe a précisé que le manque de financement pour la recherche publique et les formations trop souvent inadaptées freinent le mouvement.
« Le système d'enseignement des sciences en Europe ne parvient pas à suivre le rythme du monde scientifique 'réel' et se concentre trop souvent sur des notions dépassées telles que l'étude des principes fondamentaux et des faits », a affirmé l'exécutif européen.
Or, selon les objectifs fixés par le Conseil européen de Barcelone en mars 2002, l'Europe devrait porter ses investissements dans le domaine de la R&D « à 3% du produit intérieur brut européen (PIB) d'ici 2010. »
Comme l'a souligné Philippe BUSQUIN, « l'Europe doit davantage s'investir dans la science si elle veut rester prospère, préserver son système de société et créer des emplois. »
La Commission européenne devrait lancer une campagne de sensibilisation sur le sujet en 2005.
Cette initiative va-t-elle rassurer les milliers de chercheurs français qui en janvier 2004 ont dénoncé sur Internet « l'abandon de la recherche fondamentale par l'Etat » et, pour certains d'entre eux, menacé de démissionner ?
Un groupe d'experts créé en mai 2003 à l'initiative de Philippe BUSQUIN, commissaire européen chargé de la recherche, a présenté lors d'une conférence internationale à Bruxelles ses recommandations « en faveur de l'accroissement des ressources humaines de l'Europe pour la science et les technologies. »
Le groupe présidé par Jose Mariano GAGO, ancien ministre 'science et technologies' portugais, exhorte les gouvernements européens « à élaborer une politique plus efficace en matière de ressources humaines dans les sciences », en particulier « pour préparer leurs diplômés scientifiques à une gamme élargie de carrières. »
Le groupe a précisé que le manque de financement pour la recherche publique et les formations trop souvent inadaptées freinent le mouvement.
« Le système d'enseignement des sciences en Europe ne parvient pas à suivre le rythme du monde scientifique 'réel' et se concentre trop souvent sur des notions dépassées telles que l'étude des principes fondamentaux et des faits », a affirmé l'exécutif européen.
Or, selon les objectifs fixés par le Conseil européen de Barcelone en mars 2002, l'Europe devrait porter ses investissements dans le domaine de la R&D « à 3% du produit intérieur brut européen (PIB) d'ici 2010. »
Comme l'a souligné Philippe BUSQUIN, « l'Europe doit davantage s'investir dans la science si elle veut rester prospère, préserver son système de société et créer des emplois. »
La Commission européenne devrait lancer une campagne de sensibilisation sur le sujet en 2005.
Cette initiative va-t-elle rassurer les milliers de chercheurs français qui en janvier 2004 ont dénoncé sur Internet « l'abandon de la recherche fondamentale par l'Etat » et, pour certains d'entre eux, menacé de démissionner ?