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Le capitalisme français se veut pragmatique. Fort de la constitution d'un joint Venture avec le chinois TCL dans la construction de téléviseurs et certainement bien conscient de son incapacité à rivaliser avec des constructeurs asiatiques voire américains dans l'électronique grand public, le groupe français confirme son recentrage dans les technologies et services pour les médias.
Longtemps dans le trio de tête des constructeurs de téléviseurs aux côtés du japonais Sony et du néerlandais Philips, Thomson semble avoir raté la révolution des écrans plats, probablement effrayé par l'incroyable effort d'investissement consenti par les coréens LG et Samsung, respectivement associés à ... Philips et Sony.
Dans un entretien accordé à LaTribune, Charles Dehelly, successeur de Thierry Breton à la direction générale du groupe, confirme l'ambition de Thomson de devenir le leader dans les services à destination des industries des médias. Depuis le rachat de Technicolor, Thomson a en effet considérablement renforcé ses activités dans le domaine du traitement de l'image et de la post-production au service des industries de la télévision, de la vidéo et du cinéma.
Valorisé à 1 euro symbolique par Alain Juppé en 1997, Thomson pèse aujourd'hui plus de 4 milliards d'euros de capitalisation boursière et vise un chiffre d'affaires de 10 milliards d'euros d'ici 2007. Reconversion réussie ?
Longtemps dans le trio de tête des constructeurs de téléviseurs aux côtés du japonais Sony et du néerlandais Philips, Thomson semble avoir raté la révolution des écrans plats, probablement effrayé par l'incroyable effort d'investissement consenti par les coréens LG et Samsung, respectivement associés à ... Philips et Sony.
Dans un entretien accordé à LaTribune, Charles Dehelly, successeur de Thierry Breton à la direction générale du groupe, confirme l'ambition de Thomson de devenir le leader dans les services à destination des industries des médias. Depuis le rachat de Technicolor, Thomson a en effet considérablement renforcé ses activités dans le domaine du traitement de l'image et de la post-production au service des industries de la télévision, de la vidéo et du cinéma.
Valorisé à 1 euro symbolique par Alain Juppé en 1997, Thomson pèse aujourd'hui plus de 4 milliards d'euros de capitalisation boursière et vise un chiffre d'affaires de 10 milliards d'euros d'ici 2007. Reconversion réussie ?
