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Qui contrôlera le marché du logiciel sur téléphones mobiles ? Lancé en 1998 par un consortium réunissant initialement , Ericsson, Psion, Nokia et Matsushita, la société Symbian, éditrice d'un système d'exploitation pour téléphones mobiles multimédia et Smartphones est l'objet de toutes les convoitises.
Plus de cinq ans après sa création, l'actionnariat de la société a évolué et se répartit actuellement entre Nokia (32%), Psion (31.1%) Ericsson (17.5%), Matsushita/Panasonic (7.9%), Samsung (5%), Siemens (4.9%) et Sony Ericsson (1.5%). Mais Psion a récemment confirmé la vente de ses parts dans Symbian à Nokia, ce qui devrait permettre au puissant constructeur finlandais de porter sa participation à 63.1%, transformant la société en une filiale de fait.
Selon le Financial Time, Ericsson aurait néanmoins décidé de s'opposer à cette prise de contrôle en faisant jouer son droit de préemption ainsi que celui de sa filiale Sony Ericsson. Avec 19% (17.5% + 1.5%) du capital de Symbian, Ericsson peut augmenter sa participation de 5.9% et a besoin du soutien d'autres actionnaires comme Samsung, Panasonic ou Siemens afin de contenir Nokia sous la barre symbolique des 50%, synonyme de prise de contrôle.
Le bras de fer opposant les actionnaires de Symbian souligne la montée en puissance des éditeurs de systèmes d'exploitation mobiles pour smartphones dans l'industrie des télécoms. En dehors de Symbian, ce marché est également convoité par PalmSource, Microsoft et dans une moindre mesure Openwave.
Plus de cinq ans après sa création, l'actionnariat de la société a évolué et se répartit actuellement entre Nokia (32%), Psion (31.1%) Ericsson (17.5%), Matsushita/Panasonic (7.9%), Samsung (5%), Siemens (4.9%) et Sony Ericsson (1.5%). Mais Psion a récemment confirmé la vente de ses parts dans Symbian à Nokia, ce qui devrait permettre au puissant constructeur finlandais de porter sa participation à 63.1%, transformant la société en une filiale de fait.
Selon le Financial Time, Ericsson aurait néanmoins décidé de s'opposer à cette prise de contrôle en faisant jouer son droit de préemption ainsi que celui de sa filiale Sony Ericsson. Avec 19% (17.5% + 1.5%) du capital de Symbian, Ericsson peut augmenter sa participation de 5.9% et a besoin du soutien d'autres actionnaires comme Samsung, Panasonic ou Siemens afin de contenir Nokia sous la barre symbolique des 50%, synonyme de prise de contrôle.
Le bras de fer opposant les actionnaires de Symbian souligne la montée en puissance des éditeurs de systèmes d'exploitation mobiles pour smartphones dans l'industrie des télécoms. En dehors de Symbian, ce marché est également convoité par PalmSource, Microsoft et dans une moindre mesure Openwave.