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Les banquiers ont décidé de mouiller leur chemise ! Association française réunissant des spécialistes de la "tech-économie" et présidée par Maurice KHAWAM, l'IE-club dévoile 4 idées pour la croissance et entend réconcilier start-up et grands comptes dans le cadre d'un observatoire de la gouvernance des grandes entreprises.
Fort de la légitimité que lui procure quatre années d'existence, 21 réunions réunissant un total de près de 10 000 acteurs de la société de l'information, l'IE-club propose dans un premier temps 3 mesures, visant à faire de l'Europe un marché aussi favorable au développement des entreprises technologiques que peut l'être le marché nord américain.
La première mesure consisterait à créer un marché financier pan européen dédié aux valeurs de croissance. Constatant l'échec des différentes initiatives nationales des dernières années, l'IE-Club suggère la création d'un marché unique, basé à Londres, afin de bénéficier de la visibilité de la seconde place financière de la planète.
La seconde mesure consisterait à "décloisonner les excellences", en simplifiant l'essaimage de chercheurs du secteur public vers le monde de l'entreprenariat et en créant des pôles d'excellence européens afin de faire de Grenoble, Munich ou Cambridge des partenaires plutôt que des concurrents.
La troisième mesure vise à soutenir la création d'un statut européen de l'entreprise innovante, afin de simplifier les démarches des entrepreneurs et clarifier leurs relations avec les investisseurs pour d'éventuelles opérations de financement ou de M&A.
Mais au-delà de ces trois suggestions, également partagées par d'autres associations type Croissance Plus, l'IE-Club entend surtout s'attacher à la création d'un observatoire de la gouvernance des grandes entreprises, visant à simplifier les relations entre start-up et grands comptes. Réfutant l'idée d'un quelconque assistanat, les dirigeants de l'IE-Club soulignent au contraire la création de valeur partagée, la jeune société apportant son savoir faire en matière d'innovation, le grand compte sa puissance en matière d'exécution.
Loin d'être altruiste, ces démarches permettraient non seulement aux jeunes pousses de retrouver de la vigueur mais redonneraient également vie à tout un écosystème composé de banquiers d'affaires, de consultants ou encore d'avocats, accompagnant ces sociétés dans les étapes de levées de fonds, de M&A ou encore d'IPO. C'est d'ailleurs la pertinence de ces propositions où l'intérêt bien compris des acteurs de cet environnement correspond également à l'intérêt général de créer de la richesse et des emplois dans l'économie de l'information européenne.
Fort de la légitimité que lui procure quatre années d'existence, 21 réunions réunissant un total de près de 10 000 acteurs de la société de l'information, l'IE-club propose dans un premier temps 3 mesures, visant à faire de l'Europe un marché aussi favorable au développement des entreprises technologiques que peut l'être le marché nord américain.
La première mesure consisterait à créer un marché financier pan européen dédié aux valeurs de croissance. Constatant l'échec des différentes initiatives nationales des dernières années, l'IE-Club suggère la création d'un marché unique, basé à Londres, afin de bénéficier de la visibilité de la seconde place financière de la planète.
La seconde mesure consisterait à "décloisonner les excellences", en simplifiant l'essaimage de chercheurs du secteur public vers le monde de l'entreprenariat et en créant des pôles d'excellence européens afin de faire de Grenoble, Munich ou Cambridge des partenaires plutôt que des concurrents.
La troisième mesure vise à soutenir la création d'un statut européen de l'entreprise innovante, afin de simplifier les démarches des entrepreneurs et clarifier leurs relations avec les investisseurs pour d'éventuelles opérations de financement ou de M&A.
Mais au-delà de ces trois suggestions, également partagées par d'autres associations type Croissance Plus, l'IE-Club entend surtout s'attacher à la création d'un observatoire de la gouvernance des grandes entreprises, visant à simplifier les relations entre start-up et grands comptes. Réfutant l'idée d'un quelconque assistanat, les dirigeants de l'IE-Club soulignent au contraire la création de valeur partagée, la jeune société apportant son savoir faire en matière d'innovation, le grand compte sa puissance en matière d'exécution.
Loin d'être altruiste, ces démarches permettraient non seulement aux jeunes pousses de retrouver de la vigueur mais redonneraient également vie à tout un écosystème composé de banquiers d'affaires, de consultants ou encore d'avocats, accompagnant ces sociétés dans les étapes de levées de fonds, de M&A ou encore d'IPO. C'est d'ailleurs la pertinence de ces propositions où l'intérêt bien compris des acteurs de cet environnement correspond également à l'intérêt général de créer de la richesse et des emplois dans l'économie de l'information européenne.
