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L'industrie informatique américaine est en phase avec les dernières grandes théorie en matière de management. Tout en menant une OPA sur son concurrent PeopleSoft, le PDG d'Oracle, Lawrence J. ELLISON dévoile sa vision de l'informatique lors de la journée Oracle Apps World.
Moins connu que Bill GATES, Larry ELLISON reste néanmoins une personnalité de premier ordre dans l'industrie informatique américaine et le succès de sa société, numéro un mondial des bases de données et numéro deux dans celui des progiciels de gestion (derrière mais devant PeopleSoft), le place désormais parmi les hommes les plus riches du monde.
Devant un parterre composé de salariés, de partenaires et biensûr de clients, Larry ELLISON a ainsi expliqué le paradoxe du chef d'entreprise américain, qui ne devait dépenser que 1 dollar pour accéder à toute l'information économique de la planète dans les pages du Financial Time, mais qui devait investir pas moins de 1 milliard de dollars pour bénéficier d'un système d'information fiable sur sa propre entreprise.
Larry ELLISON a également dénoncé la fragmentation de l'information au sein des entreprises, la multiplication des bases de données et les mensonges des logiciels de CRM, dont la connaissance des clients s'arrête en général aux frontière du département commercial, alors qu'il faudrait également intégrer des informations comptables ou financières.
En résumé, Oracle entend aider ses clients à devenir des entreprises "customer centric", dont l'ensemble des données sur leurs propres clients seraient centralisées dans de puissantes bases de données Oracle et dont les différents applicatifs Oracle les aideraient à améliorer leur satisfaction. Bref, l'entreprise doit s'organiser autour de l'information sur le client et donc autour des produits Oracle.. CQFD !
Outre son rôle de gourou, Larry ELLISON s'est également prononcé sur Microsoft, qu'il qualifie de concurrent sérieux, même si il est encore peu présent dans l'univers du progiciel. Interrogé sur le logiciel libre, Larry ELLISON a expliqué que c'était les performances de Linux ou Apache qui faisaient leur succès, et non leur prix. Bizarrement, il n'a pas estimé nécessaire de faire l'éloge de MySQL, qui vient d'ailleurs d'annoncer un accord avec SAP. Enfin, il a commenté son OPA sur PeopleSoft en soulignant que l'accueil des actionnaires de sa cible lui semblait meilleur que celui de son équipe dirigeante et qu'il comptait, en cas de succès de son offre, laisser un maximum de choix aux clients de l'éditeur.
Bref, malgré son récent échec lors de la coupe de l'América, Larry ELLISON n'a rien perdu de son assurance et sa vision stratégique semble en phase avec les récentes évolutions de l'informatique et de l'internet. Reste à savoir si les actionnaires de PeopleSoft seront également sous le charme !
Moins connu que Bill GATES, Larry ELLISON reste néanmoins une personnalité de premier ordre dans l'industrie informatique américaine et le succès de sa société, numéro un mondial des bases de données et numéro deux dans celui des progiciels de gestion (derrière mais devant PeopleSoft), le place désormais parmi les hommes les plus riches du monde.
Devant un parterre composé de salariés, de partenaires et biensûr de clients, Larry ELLISON a ainsi expliqué le paradoxe du chef d'entreprise américain, qui ne devait dépenser que 1 dollar pour accéder à toute l'information économique de la planète dans les pages du Financial Time, mais qui devait investir pas moins de 1 milliard de dollars pour bénéficier d'un système d'information fiable sur sa propre entreprise.
Larry ELLISON a également dénoncé la fragmentation de l'information au sein des entreprises, la multiplication des bases de données et les mensonges des logiciels de CRM, dont la connaissance des clients s'arrête en général aux frontière du département commercial, alors qu'il faudrait également intégrer des informations comptables ou financières.
En résumé, Oracle entend aider ses clients à devenir des entreprises "customer centric", dont l'ensemble des données sur leurs propres clients seraient centralisées dans de puissantes bases de données Oracle et dont les différents applicatifs Oracle les aideraient à améliorer leur satisfaction. Bref, l'entreprise doit s'organiser autour de l'information sur le client et donc autour des produits Oracle.. CQFD !
Outre son rôle de gourou, Larry ELLISON s'est également prononcé sur Microsoft, qu'il qualifie de concurrent sérieux, même si il est encore peu présent dans l'univers du progiciel. Interrogé sur le logiciel libre, Larry ELLISON a expliqué que c'était les performances de Linux ou Apache qui faisaient leur succès, et non leur prix. Bizarrement, il n'a pas estimé nécessaire de faire l'éloge de MySQL, qui vient d'ailleurs d'annoncer un accord avec SAP. Enfin, il a commenté son OPA sur PeopleSoft en soulignant que l'accueil des actionnaires de sa cible lui semblait meilleur que celui de son équipe dirigeante et qu'il comptait, en cas de succès de son offre, laisser un maximum de choix aux clients de l'éditeur.
Bref, malgré son récent échec lors de la coupe de l'América, Larry ELLISON n'a rien perdu de son assurance et sa vision stratégique semble en phase avec les récentes évolutions de l'informatique et de l'internet. Reste à savoir si les actionnaires de PeopleSoft seront également sous le charme !
