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Après les équipementiers et les opérateurs, la mobilité motive les éditeurs de logiciels. Editrice du système d'exploitation mobile éponyme, la société Symbian entrera en bourse dès que le seuil des 20 millions d'unités aura été franchi, probablement dès la fin 2004.
C'est en substance le message qu'ont transmis à la presse David Levin et Thomas Chambers, respectivement directeur général et directeur financier de Symbian, à l'occasion d'un roadshow organisé la semaine dernière à Paris.
Filiale de Psion, Nokia, Ericsson, , Panasonic, Samsung, Siemens et Sony-Ericsson, la société Symbian a été créée en 1998 mais son véritable décollage a eu lieu en 2001, avec le lancement du Nokia 9210. Depuis septembre 2002, les nouveaux téléphones équipés de son système d'exploitation se succèdent à un rythme soutenu : 2.1 millions de téléphones ont été vendus en 2002 et déjà 1.18 millions au 1er trimestre 2003, grâce aux succès des Sony Ericsson P800 et Nokia 7650 et 3650.
Comptant une dizaine de constructeurs clients, commercialisant ou développant une trentaine de médiaphones, la société Symbian touche environ 6 US$ par copie vendue de son système d'exploitation. Le prix de ce logiciel devrait encore descendre, sous la pression de la concurrence (Microsoft, Java/Linux, PalmOS, Openwave, etc...) pour se stabiliser aux alentours de 5 US$.
Mais si le revenu unitaire décroit, la société mise par contre sur une explosion des volumes. La démocratisation des prix des "médiaphones" et la forte hausse de la demande pourraient permettre à la société de franchir le seuil des 20 millions d'unités vendues dès la fin 2004.
Selon Thomas CHAMBERS, CFO de Symbian, ce seuil permettrait à la société d'être rentable et d'envisager sereinement, si les conditions de marché le permettent, une introduction en bourse à Londres ou pourquoi pas dans la zone €uro puisque la société se considère européenne plus que britannique.
Même si les ventes des premiers Smartphones Microsoft ne se chiffrent qu'en dizaines de milliers d'unités, la société américaine est clairement désignée comme la principale menace pour Symbian, qui doit également faire face aux dissensions parmi ses actionnaires historiques, en premier lieu de la part de Motorola, affichant désormais sans complexes sa préférence pour le couple Java/Linux.
Bref, même si les chiffres de vente de ces derniers mois sont encourageants, la société sait que sa domination du marché du logiciel mobile reste fragile et qu'elle devra multiplier les efforts pour contenir la concurrence, essentiellement américaine. Et si l'Europe disposait enfin de son champion dans le logiciel ?
C'est en substance le message qu'ont transmis à la presse David Levin et Thomas Chambers, respectivement directeur général et directeur financier de Symbian, à l'occasion d'un roadshow organisé la semaine dernière à Paris.
Filiale de Psion, Nokia, Ericsson, , Panasonic, Samsung, Siemens et Sony-Ericsson, la société Symbian a été créée en 1998 mais son véritable décollage a eu lieu en 2001, avec le lancement du Nokia 9210. Depuis septembre 2002, les nouveaux téléphones équipés de son système d'exploitation se succèdent à un rythme soutenu : 2.1 millions de téléphones ont été vendus en 2002 et déjà 1.18 millions au 1er trimestre 2003, grâce aux succès des Sony Ericsson P800 et Nokia 7650 et 3650.
Comptant une dizaine de constructeurs clients, commercialisant ou développant une trentaine de médiaphones, la société Symbian touche environ 6 US$ par copie vendue de son système d'exploitation. Le prix de ce logiciel devrait encore descendre, sous la pression de la concurrence (Microsoft, Java/Linux, PalmOS, Openwave, etc...) pour se stabiliser aux alentours de 5 US$.
Mais si le revenu unitaire décroit, la société mise par contre sur une explosion des volumes. La démocratisation des prix des "médiaphones" et la forte hausse de la demande pourraient permettre à la société de franchir le seuil des 20 millions d'unités vendues dès la fin 2004.
Selon Thomas CHAMBERS, CFO de Symbian, ce seuil permettrait à la société d'être rentable et d'envisager sereinement, si les conditions de marché le permettent, une introduction en bourse à Londres ou pourquoi pas dans la zone €uro puisque la société se considère européenne plus que britannique.
Même si les ventes des premiers Smartphones Microsoft ne se chiffrent qu'en dizaines de milliers d'unités, la société américaine est clairement désignée comme la principale menace pour Symbian, qui doit également faire face aux dissensions parmi ses actionnaires historiques, en premier lieu de la part de Motorola, affichant désormais sans complexes sa préférence pour le couple Java/Linux.
Bref, même si les chiffres de vente de ces derniers mois sont encourageants, la société sait que sa domination du marché du logiciel mobile reste fragile et qu'elle devra multiplier les efforts pour contenir la concurrence, essentiellement américaine. Et si l'Europe disposait enfin de son champion dans le logiciel ?
