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Après la production, c'est au tour de la diffusion de passer au numérique. Microsoft s'est payé mercredi soir une grande salle de cinéma parisienne, l'Elysée Biarritz, sur les Champs Elysées, pour faire la démonstration des capacités de sa technologie WindowsMedia 9 series.
La démonstration a eu lieu sur un écran d'une dizaine de mètres de base, avec un fichier vidéo encodé à 8,4 Mb/s pour une résolution de 1280*1024 pixels, d'un poids total de 7 Go, capable de tenir sur un simple DVD. La diffusion s'est appuyée sur un PC ordinaire sous Windows XP, équipé d'un processeur Athlon 2,8 Ghz et d'une carte graphique nVidia couplé à un projecteur professionnel Barco.
Destinée à démontrer le potentiel de WindowsMedia9, cette démonstration a été couronnée de succès puisqu'il était impossible, même au premier rang, de discerner la moindre imprécision graphique lors de la diffusion du film (Standing in the Shadows of the Motown, un documentaire musical récompensé aux derniers Grammy Awards).
Après l'arrivée des caméras numériques (inaugurées pour le film français Vidocq), le Cinéma complète donc la chaîne numérique avec la diffusion. Les responsables de Microsoft font néanmoins preuve de prudence et, constatant que sur les 160.000 salles de cinéma dans le monde, seules quelques centaines sont équipées en numérique (dont 3 en France), ces derniers souhaitent surtout adresser leur technologie à "l'avant film".
En effet, la flexibilité et le faible coût des fichiers numériques pourraient permettre de moderniser les plages publicitaires ou les bandes annonces, voire d'introduire des notions de prime-time ou de ciblage en fonction de l'audience de la salle. Au dela du cinéma, ce type de technologie pourrait également permettre aux exploitants de salles de rediffuser des concerts, des films d'art et essais voire de louer leur espace à des entreprises pour des séminaires nécessitant des vidéo-conférences.
Paradoxallement, les cinéphiles présents lors de la diffusion sont restés dubitatifs. Tout en reconnaissant la qualité de la technologie WindowsMedia et sa capacité à réduire les coûts de distribution d'un film (une bobine coûte entre 1200 et 2200 € contre moins de 10 € pour un DVD), ils craignent que la démocratisation du cinéma nuise à sa qualité et que les véritables auteurs soient noyés au milieu de créations trop nombreuses...
Une chose est sûre : après avoir révolutionné le monde de la photographie ou de la musique, le numérique fait donc définitivement son entrée dans celui du cinéma. Reste à savoir si le petit monde du 7e art saura apprivoiser ce nouvel outil.
La démonstration a eu lieu sur un écran d'une dizaine de mètres de base, avec un fichier vidéo encodé à 8,4 Mb/s pour une résolution de 1280*1024 pixels, d'un poids total de 7 Go, capable de tenir sur un simple DVD. La diffusion s'est appuyée sur un PC ordinaire sous Windows XP, équipé d'un processeur Athlon 2,8 Ghz et d'une carte graphique nVidia couplé à un projecteur professionnel Barco.
Destinée à démontrer le potentiel de WindowsMedia9, cette démonstration a été couronnée de succès puisqu'il était impossible, même au premier rang, de discerner la moindre imprécision graphique lors de la diffusion du film (Standing in the Shadows of the Motown, un documentaire musical récompensé aux derniers Grammy Awards).
Après l'arrivée des caméras numériques (inaugurées pour le film français Vidocq), le Cinéma complète donc la chaîne numérique avec la diffusion. Les responsables de Microsoft font néanmoins preuve de prudence et, constatant que sur les 160.000 salles de cinéma dans le monde, seules quelques centaines sont équipées en numérique (dont 3 en France), ces derniers souhaitent surtout adresser leur technologie à "l'avant film".
En effet, la flexibilité et le faible coût des fichiers numériques pourraient permettre de moderniser les plages publicitaires ou les bandes annonces, voire d'introduire des notions de prime-time ou de ciblage en fonction de l'audience de la salle. Au dela du cinéma, ce type de technologie pourrait également permettre aux exploitants de salles de rediffuser des concerts, des films d'art et essais voire de louer leur espace à des entreprises pour des séminaires nécessitant des vidéo-conférences.
Paradoxallement, les cinéphiles présents lors de la diffusion sont restés dubitatifs. Tout en reconnaissant la qualité de la technologie WindowsMedia et sa capacité à réduire les coûts de distribution d'un film (une bobine coûte entre 1200 et 2200 € contre moins de 10 € pour un DVD), ils craignent que la démocratisation du cinéma nuise à sa qualité et que les véritables auteurs soient noyés au milieu de créations trop nombreuses...
Une chose est sûre : après avoir révolutionné le monde de la photographie ou de la musique, le numérique fait donc définitivement son entrée dans celui du cinéma. Reste à savoir si le petit monde du 7e art saura apprivoiser ce nouvel outil.
