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Les fournisseurs d'accès vont devoir choisir entre être opérateur.. ou fournisseurs de services. Réunis par le DESS 226 de l'Université Paris Dauphine, présidé par Dominique ROUX, également membre de l'Autorité de Régulation des télécommunication, les principaux dirigeants de fournisseurs d'accès internet se sont penchés sur l'avenir de leur secteur.
La conférence réunissait Isabelle BORDRY, DG de France, Rafi KOUYOUMDJIAN, PDG de Tiscali france, Marie-Christine LEVET, PDG de T-Online France/Club Internet, Cyril POIDATZ, DG de Free, Yves PARFAIT, DG de Wanadoo Interactive, Stéphane TREPPOZ, PDG d'AOL France et bien sûr Dominique ROUX de l'ART.
Après la séance traditionnelle d'autocongratulation de l'ART (renégociation du service universel, tarifs compétitifs sur l'ADSL, progression du nombre d'internautes), les différents FAI ont souhaité nuancer l'enthousiasme de Dominique ROUX. Marie-Christine LEVET a ainsi rappelé que Wanadoo détenait 80% du marché de l'accès ADSL tandis que Rafi KOUYOUMDJIAN soulignait que reconstituait, dans le domaine de la collecte ADSL (fournisseur des FAI), un monopole de fait avec 95% du marché.
Tout en félicitant l'ART sur le nouveau système de comptage du service universel, qui devrait lui permettre de faire des économies dans l'accès RTC, Stéphane TREPPOZ a expliqué qu'il ne réalisé aucune marge sur les offres ADSL 128 k et que ses faibles marges sur le 512 k ne lui permettaient pas d'amortir un coût de conquête client, évalué à 150 euros. Une affirmation qui a toutefois fait sourire Cyril PIDATZ de Free, dont la société est désormais bénéficiaire grâce à une stricte maîtrise des coûts, et qui semble accorder à l'accès internet un simple rôle de produit d'appel pour sa véritable activité : celle d'opérateur télécom.
Dénonçant le duming tarifaire de ses concurrents, Yves PARFAIT de Wanadoo a quand à lui insisté sur l'importance de revaloriser des offres commerciales illimités de 30 euros, qu'il fallait comparer aux 30 euros d'une mobicarte (prépayé Orange) n'offrant qu'une seule heure de communication. Le DG de Wanadoo a également qualifié de "nouvelle frontière" et "d'Eldorado" la question des services payants mais qu'il peinait encore à trouver le bon produit.
L'ensemble des fournisseurs d'accès planchent activement sur des offres de télévision ADSL, consistant à diffuser en multicast des chaînes thématiques et ainsi constituer une nouvelle concurrence au câble ou au satellite. Tout en confirmant des tests de diffusion avec France Television ou , Yves PARFAIT a fait preuve de scepticisme, estimant que de telles offres ne pourraient pas concurrencer TPS ou Canal Satellite, dont les bouquets débutent à 15 euros.
Bien que sa société devienne FAI aux USA ou au Japon, Isabelle BORDRY, ex-magistère de Gestion à Dauphine, a présenté le bilan de Yahoo France, dont l'activité se ventile entre la publicité (60%) et les services payants (40%) et donc le chiffre d'affaire correspond "à celui d'un hebdo du groupe Hachette".
En conclusion de cette conférence, l'activité de "fournisseur d'accès", inexistante dans l'internet mobile, semble donc fort peu rentable et devra certainement évoluer. Deux scénarios se dessinent, d'une part celui du véritable "opérateur télécom", sur le modèle de Free, qui fournira de l'internet, du téléphone mais également de la télévision, sur le fil de cuivre, et d'autre part un modèle de "fournisseur de services", sur le modèle de Yahoo, éventuellement présent sur l'accès, mais qui veillera à générer des revenus avec la publicité et avec la commercialisation d'outils de communication et de biens numériques (musique, cinéma, jeux) à condition de mettre un terme au piratage...
La conférence réunissait Isabelle BORDRY, DG de France, Rafi KOUYOUMDJIAN, PDG de Tiscali france, Marie-Christine LEVET, PDG de T-Online France/Club Internet, Cyril POIDATZ, DG de Free, Yves PARFAIT, DG de Wanadoo Interactive, Stéphane TREPPOZ, PDG d'AOL France et bien sûr Dominique ROUX de l'ART.
Après la séance traditionnelle d'autocongratulation de l'ART (renégociation du service universel, tarifs compétitifs sur l'ADSL, progression du nombre d'internautes), les différents FAI ont souhaité nuancer l'enthousiasme de Dominique ROUX. Marie-Christine LEVET a ainsi rappelé que Wanadoo détenait 80% du marché de l'accès ADSL tandis que Rafi KOUYOUMDJIAN soulignait que reconstituait, dans le domaine de la collecte ADSL (fournisseur des FAI), un monopole de fait avec 95% du marché.
Tout en félicitant l'ART sur le nouveau système de comptage du service universel, qui devrait lui permettre de faire des économies dans l'accès RTC, Stéphane TREPPOZ a expliqué qu'il ne réalisé aucune marge sur les offres ADSL 128 k et que ses faibles marges sur le 512 k ne lui permettaient pas d'amortir un coût de conquête client, évalué à 150 euros. Une affirmation qui a toutefois fait sourire Cyril PIDATZ de Free, dont la société est désormais bénéficiaire grâce à une stricte maîtrise des coûts, et qui semble accorder à l'accès internet un simple rôle de produit d'appel pour sa véritable activité : celle d'opérateur télécom.
Dénonçant le duming tarifaire de ses concurrents, Yves PARFAIT de Wanadoo a quand à lui insisté sur l'importance de revaloriser des offres commerciales illimités de 30 euros, qu'il fallait comparer aux 30 euros d'une mobicarte (prépayé Orange) n'offrant qu'une seule heure de communication. Le DG de Wanadoo a également qualifié de "nouvelle frontière" et "d'Eldorado" la question des services payants mais qu'il peinait encore à trouver le bon produit.
L'ensemble des fournisseurs d'accès planchent activement sur des offres de télévision ADSL, consistant à diffuser en multicast des chaînes thématiques et ainsi constituer une nouvelle concurrence au câble ou au satellite. Tout en confirmant des tests de diffusion avec France Television ou , Yves PARFAIT a fait preuve de scepticisme, estimant que de telles offres ne pourraient pas concurrencer TPS ou Canal Satellite, dont les bouquets débutent à 15 euros.
Bien que sa société devienne FAI aux USA ou au Japon, Isabelle BORDRY, ex-magistère de Gestion à Dauphine, a présenté le bilan de Yahoo France, dont l'activité se ventile entre la publicité (60%) et les services payants (40%) et donc le chiffre d'affaire correspond "à celui d'un hebdo du groupe Hachette".
En conclusion de cette conférence, l'activité de "fournisseur d'accès", inexistante dans l'internet mobile, semble donc fort peu rentable et devra certainement évoluer. Deux scénarios se dessinent, d'une part celui du véritable "opérateur télécom", sur le modèle de Free, qui fournira de l'internet, du téléphone mais également de la télévision, sur le fil de cuivre, et d'autre part un modèle de "fournisseur de services", sur le modèle de Yahoo, éventuellement présent sur l'accès, mais qui veillera à générer des revenus avec la publicité et avec la commercialisation d'outils de communication et de biens numériques (musique, cinéma, jeux) à condition de mettre un terme au piratage...
