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L'internet sans fil intéresse l'opérateur historique. A l'occasion d'une conférence de presse, Thierry BRETON, le nouveau PDG de a dévoilé les grandes lignes de la stratégie de l'opérateur en matière de WiFi.
Considérée comme complémentaire de l'ADSL ou du GPRS, la technologie WiFi devrait être adoptée par l'ensemble des filiales du groupe. Wanadoo se chargera de commercialiser des packs modems ADSL / WiFi (les packs ADSL/bluetooth semblent destinés à être abandonnés) pour la maison numérique sans fil tandis que Orange sera chargé de déployer quelques Hotspots, sous sa marque ou indirectement pour des "hotspots" comme des hôtels, des centres d'affaires ou encore des aéroports.
Le marché des entreprises sera également visé via les filiales Oléane, Transpac et Equant qui se chargeront de créer des points d'accès internet sans-fil pour des PME, des grands comptes, des universités ou même des collectivités locales souhaitant partager une connexion pour leurs administrés.
Après avoir rappelé que WiFi était sur une bande de fréquence "pourrie", laissée aux bidouilleurs car commune avec les fours à micro-ondes (2,4 Ghz), Jean-Jacques Damlamian, directeur exécutif chargé de la technologie et de l'innovation chez FT a souligné que cette technologie nécessitait encore quelques perfectionnements en matière de sécurité (authentification, chiffrement des données), de simplicité (limiter le paramétrage et la configuration) et de qualité de service.
Tout en saluant le rôle d'association comme France Wireless qualifiées de "défricheurs", France Telecom doute de la pérénnité des solutions "libertaires" que ces dernières constituent. "Je doute qu'un internaute accepte très longtemps de partager sa connexion ADSL si ses voisins commencent à surfer sur des sites pédophiles. Cela pose de graves questions en matière d'identification sans parler de la simple dégradation de la qualité de la connexion quand trop de gens l'utilisent" précise ainsi Jean-Jacques Damlamian.
Représenté par son directeur général, Didier QUILLOT, Orange est resté discret sur ses tarifs qui seront dévoilés dans une quinzaine de jours à l'occasion du 3GSM World congress à Cannes. En matière de 3G c'est à dire de W-CDMA ou UMTS, Thierry BRETON insiste à nouveau sur sa conviction que cette technologie ne sera pas cannibalisée par le WiFi qui ne couvrira que quelques hotspots à travers la France.
Interrogé par NetEconomie.com, ce dernier a toutefois reconnu une certaine amertume sur les milliards d'euros dépensés dans les licences UMTS alors que le déploiement du WiFi est gratuit et que l'ensemble des points d'accès ne coûtera pas plus de quelques centaines de millions d'euros à l'opérateur...
Considérée comme complémentaire de l'ADSL ou du GPRS, la technologie WiFi devrait être adoptée par l'ensemble des filiales du groupe. Wanadoo se chargera de commercialiser des packs modems ADSL / WiFi (les packs ADSL/bluetooth semblent destinés à être abandonnés) pour la maison numérique sans fil tandis que Orange sera chargé de déployer quelques Hotspots, sous sa marque ou indirectement pour des "hotspots" comme des hôtels, des centres d'affaires ou encore des aéroports.
Le marché des entreprises sera également visé via les filiales Oléane, Transpac et Equant qui se chargeront de créer des points d'accès internet sans-fil pour des PME, des grands comptes, des universités ou même des collectivités locales souhaitant partager une connexion pour leurs administrés.
Après avoir rappelé que WiFi était sur une bande de fréquence "pourrie", laissée aux bidouilleurs car commune avec les fours à micro-ondes (2,4 Ghz), Jean-Jacques Damlamian, directeur exécutif chargé de la technologie et de l'innovation chez FT a souligné que cette technologie nécessitait encore quelques perfectionnements en matière de sécurité (authentification, chiffrement des données), de simplicité (limiter le paramétrage et la configuration) et de qualité de service.
Tout en saluant le rôle d'association comme France Wireless qualifiées de "défricheurs", France Telecom doute de la pérénnité des solutions "libertaires" que ces dernières constituent. "Je doute qu'un internaute accepte très longtemps de partager sa connexion ADSL si ses voisins commencent à surfer sur des sites pédophiles. Cela pose de graves questions en matière d'identification sans parler de la simple dégradation de la qualité de la connexion quand trop de gens l'utilisent" précise ainsi Jean-Jacques Damlamian.
Représenté par son directeur général, Didier QUILLOT, Orange est resté discret sur ses tarifs qui seront dévoilés dans une quinzaine de jours à l'occasion du 3GSM World congress à Cannes. En matière de 3G c'est à dire de W-CDMA ou UMTS, Thierry BRETON insiste à nouveau sur sa conviction que cette technologie ne sera pas cannibalisée par le WiFi qui ne couvrira que quelques hotspots à travers la France.
Interrogé par NetEconomie.com, ce dernier a toutefois reconnu une certaine amertume sur les milliards d'euros dépensés dans les licences UMTS alors que le déploiement du WiFi est gratuit et que l'ensemble des points d'accès ne coûtera pas plus de quelques centaines de millions d'euros à l'opérateur...
