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Les partisans de Linux boivent du petit lait. Un virus baptisé "SQL Slammer" ou "Saphir", probablement émis depuis Hong Kong, s'est attaqué samedi matin aux bases de données SQL 2000 et SQL 7 des serveurs web Microsoft, provoquant un joli vent de panique sur internet.
Saphir utilise une faille de sécurité identifiée il y a près d'un an, en Mars 2002, pour laquelle Microsoft avait pourtant fourni un patch correctif mais certains administrateurs semblent avoir négligé la mise à jour de leur serveur...
Cousin de "Code Rouge", un autre virus internet, "Saphir" ne détruit pas les données sur les serveurs mais les sature, provoquant la perte de données en transit, qui n'arrivent plus à destination. De nombreux serveurs DNS, réalisant la passerelle entre les adresses IP et les noms de domaines ont également été saturés, bloquant ainsi l'échange de données. Les experts estiment que 20% du trafic web a ainsi été détruit pendant quelques heures.
Avec 70% de sa population connectée à internet, la Corée du Sud aurait été particulièrement touchée et des distributeurs bancaires seraient tombé en panne un peu partout sur la planète. Par contre, hormis quelques informaticiens disposant de serveurs à leur domicile, les particuliers n'ont pas été touchés par ce virus et n'ont donc rien à craindre de cette attaque.
Apparu au moment du forum de Davos et dans un contexte international troublé par les menaces de guerre en Irak, ce virus bénéfice d'ailleurs d'un echo particulier. En attendant d'éventuelles armes électroniques, les administrateurs devront en tout cas se tenir au courant des mises à jour des serveurs web !
Saphir utilise une faille de sécurité identifiée il y a près d'un an, en Mars 2002, pour laquelle Microsoft avait pourtant fourni un patch correctif mais certains administrateurs semblent avoir négligé la mise à jour de leur serveur...
Cousin de "Code Rouge", un autre virus internet, "Saphir" ne détruit pas les données sur les serveurs mais les sature, provoquant la perte de données en transit, qui n'arrivent plus à destination. De nombreux serveurs DNS, réalisant la passerelle entre les adresses IP et les noms de domaines ont également été saturés, bloquant ainsi l'échange de données. Les experts estiment que 20% du trafic web a ainsi été détruit pendant quelques heures.
Avec 70% de sa population connectée à internet, la Corée du Sud aurait été particulièrement touchée et des distributeurs bancaires seraient tombé en panne un peu partout sur la planète. Par contre, hormis quelques informaticiens disposant de serveurs à leur domicile, les particuliers n'ont pas été touchés par ce virus et n'ont donc rien à craindre de cette attaque.
Apparu au moment du forum de Davos et dans un contexte international troublé par les menaces de guerre en Irak, ce virus bénéfice d'ailleurs d'un echo particulier. En attendant d'éventuelles armes électroniques, les administrateurs devront en tout cas se tenir au courant des mises à jour des serveurs web !
