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JB - Séverine SMADJA, bonjour. En quelques mots, pourriez vous présenter votre parcours ?
SS - Après des études de droit (Paris II, Assas) et de journalisme (Celsa) et une expérience de pigiste pour des hebdomadaires nationaux, j'ai rejoint l'équipe de WebCity en 1998. J'ai d'abord eu pour mission d'ouvrir le bureau parisien de cette société lyonnaise éditrice d'informations locales de loisirs sur Internet puis j'en suis devenue rédactrice en chef nationale (équipe de 25 journalistes répartis à travers dix villes de France et d'Europe). Deux ans plus tard, j'ai quitté WebCity pour fonder Urban Safari.
En parallèle, depuis 1999, avec Géraldine Lamamy, nous avons mis en place Cyber-elles, le " business-club des professionnelles des NTIC " qui compte 160 membres aujourd'hui.
JB - Quel est le concept de Urban Safari ? Un guide urbain assisté par SMS ?
SS - Urban Safari est une agence de loisirs interactifs proposant des circuits thématiques et guidés " virtuellement " par messages SMS sur les téléphones portables. A chacune des étapes, les participants sont accueillis par nos partenaires pour participer à des activités liées au thème du safari. Ces " safaris " urbains et thématiques s'adressent aux particuliers par le biais d'un site Internet (www.urban-safari.com) mais également aux touristes, ou pour l'organisation d'incentives, animations de séminaires, lancements de produits ou encore formations.
JB - Vous proposez différents thèmes de safaris. Quels sont ceux qui ont le plus de succès ?
SS - Effectivement, nos clients selon qu'ils soient individuels ou entreprises ont des safaris de prédilection... En B2C, la demande est très forte autour de la gastronomie (ChocoSafari et VinoSafari) de l'art contemporain (ArtistikSafari) et des soirées romantiques (Safari Tête à tête).
En B2B nous avons beaucoup de demandes plutot axées sur des chasses au trésor autour du Patrimoine, des enquêtes policières ou encore des visites d'entreprises (tourisme industriel)/
JB- Avez remarqué de nouveaux comportements liés à l'usage du téléphone mobile ?
SS - Absolument ! Déjà, du fait de l' "encadrement virtuel" que nous proposons, les participants ne sont plus passifs derrière un guide mais autonomes. On peut observer une dynamique de groupe très particulière qui se met en place : un "leader " naturel qui prendra les décisions au nom du groupe, un boute-en-train etc.. Les personnalités ressortent !
D'autre part, nos participants sont des personnes qui veulent toujours aller à l'essentiel et n'ont pas de temps à perdre. Je pense que le côté "multitâche" que permet le téléphone mobile les satisfait à ce niveau, en safari comme dans la vie de tous les jours. Avec les possibilités qu'offrent les MMS c'est encore plus vrai.
JB - Comment comptez vous intégrer les dernières technologies comme le MMS, le GPRS ou la géolocalisation à votre service ?
SS - Nous intégrons déjà le MMS pour les entreprises lors des chasses au trésor en leur envoyant des indices sonores et/ou en leur demandant de nous renvoyer des preuves "en image" de la réalisation de certaines étapes. Cela permet en plus de créer de jolis albums souvenirs ! :-)
Quant à la géolocalisation c'est une technique que nous utilisons depuis longtemps, lorsque nos clients nous le permettent. Le GPRS est encore peu demandé par les clients, sauf les opérateurs. Ils l'utilisent pour tout ce qui est récupération d'informations ou de messages sur des sites WAP visités au fur et à mesure du circuit.
JB - Pensez vous que les loisirs de ce type vont donner naissance à une nouvelle génération de jeux urbains "assistés par ordinateur" ?
SS - Un de nos impératifs à Urban Safari est de mettre la technologie "au service" du réel, et non l'inverse... Dans ce sens là je pense que oui. C'est le seul moyen de toucher une population large, et non seulement une communauté de gamers.
JB - Si vous n'aviez aucune limite technologique, à quoi ressemblerait Urban Safari ?
SS - Utiliser la technologie pour encore plus d'interaction et de convivialité en incluant dans un circuit certaines étapes réalisées dans le même temps par d'autres personnes dans d'autres capitales et suivies par webcam, odorama, sons polyphoniques .... Ainsi les amateurs d'Opéra apprécieront une étape à Paris puis un extrait de concert à Venise ou à Milan ! Pour bientot peut être ?... :)
JB - Recherchez vous des partenaires, industriels ou financiers ?
SS - Oui ! Idéalement je recherche un(e) associé(e) ainsi que des fonds pour consolider la structure existante (équipe de 5 personnes) et surtout accélérer notre développemment à l'étranger où nos clients nous attendent déjà !
JB - Souhaitez vous ajouter quelque chose ?
SS - Oui: Merci Jérome !!!
JB - Séverine SMADJA, je vous remercie.
SS - Après des études de droit (Paris II, Assas) et de journalisme (Celsa) et une expérience de pigiste pour des hebdomadaires nationaux, j'ai rejoint l'équipe de WebCity en 1998. J'ai d'abord eu pour mission d'ouvrir le bureau parisien de cette société lyonnaise éditrice d'informations locales de loisirs sur Internet puis j'en suis devenue rédactrice en chef nationale (équipe de 25 journalistes répartis à travers dix villes de France et d'Europe). Deux ans plus tard, j'ai quitté WebCity pour fonder Urban Safari.
En parallèle, depuis 1999, avec Géraldine Lamamy, nous avons mis en place Cyber-elles, le " business-club des professionnelles des NTIC " qui compte 160 membres aujourd'hui.
JB - Quel est le concept de Urban Safari ? Un guide urbain assisté par SMS ?
SS - Urban Safari est une agence de loisirs interactifs proposant des circuits thématiques et guidés " virtuellement " par messages SMS sur les téléphones portables. A chacune des étapes, les participants sont accueillis par nos partenaires pour participer à des activités liées au thème du safari. Ces " safaris " urbains et thématiques s'adressent aux particuliers par le biais d'un site Internet (www.urban-safari.com) mais également aux touristes, ou pour l'organisation d'incentives, animations de séminaires, lancements de produits ou encore formations.
JB - Vous proposez différents thèmes de safaris. Quels sont ceux qui ont le plus de succès ?
SS - Effectivement, nos clients selon qu'ils soient individuels ou entreprises ont des safaris de prédilection... En B2C, la demande est très forte autour de la gastronomie (ChocoSafari et VinoSafari) de l'art contemporain (ArtistikSafari) et des soirées romantiques (Safari Tête à tête).
En B2B nous avons beaucoup de demandes plutot axées sur des chasses au trésor autour du Patrimoine, des enquêtes policières ou encore des visites d'entreprises (tourisme industriel)/
JB- Avez remarqué de nouveaux comportements liés à l'usage du téléphone mobile ?
SS - Absolument ! Déjà, du fait de l' "encadrement virtuel" que nous proposons, les participants ne sont plus passifs derrière un guide mais autonomes. On peut observer une dynamique de groupe très particulière qui se met en place : un "leader " naturel qui prendra les décisions au nom du groupe, un boute-en-train etc.. Les personnalités ressortent !
D'autre part, nos participants sont des personnes qui veulent toujours aller à l'essentiel et n'ont pas de temps à perdre. Je pense que le côté "multitâche" que permet le téléphone mobile les satisfait à ce niveau, en safari comme dans la vie de tous les jours. Avec les possibilités qu'offrent les MMS c'est encore plus vrai.
JB - Comment comptez vous intégrer les dernières technologies comme le MMS, le GPRS ou la géolocalisation à votre service ?
SS - Nous intégrons déjà le MMS pour les entreprises lors des chasses au trésor en leur envoyant des indices sonores et/ou en leur demandant de nous renvoyer des preuves "en image" de la réalisation de certaines étapes. Cela permet en plus de créer de jolis albums souvenirs ! :-)
Quant à la géolocalisation c'est une technique que nous utilisons depuis longtemps, lorsque nos clients nous le permettent. Le GPRS est encore peu demandé par les clients, sauf les opérateurs. Ils l'utilisent pour tout ce qui est récupération d'informations ou de messages sur des sites WAP visités au fur et à mesure du circuit.
JB - Pensez vous que les loisirs de ce type vont donner naissance à une nouvelle génération de jeux urbains "assistés par ordinateur" ?
SS - Un de nos impératifs à Urban Safari est de mettre la technologie "au service" du réel, et non l'inverse... Dans ce sens là je pense que oui. C'est le seul moyen de toucher une population large, et non seulement une communauté de gamers.
JB - Si vous n'aviez aucune limite technologique, à quoi ressemblerait Urban Safari ?
SS - Utiliser la technologie pour encore plus d'interaction et de convivialité en incluant dans un circuit certaines étapes réalisées dans le même temps par d'autres personnes dans d'autres capitales et suivies par webcam, odorama, sons polyphoniques .... Ainsi les amateurs d'Opéra apprécieront une étape à Paris puis un extrait de concert à Venise ou à Milan ! Pour bientot peut être ?... :)
JB - Recherchez vous des partenaires, industriels ou financiers ?
SS - Oui ! Idéalement je recherche un(e) associé(e) ainsi que des fonds pour consolider la structure existante (équipe de 5 personnes) et surtout accélérer notre développemment à l'étranger où nos clients nous attendent déjà !
JB - Souhaitez vous ajouter quelque chose ?
SS - Oui: Merci Jérome !!!
JB - Séverine SMADJA, je vous remercie.
