0
Il n'y aura pas d'Orange en Allemagne. Du moins, pas pour l'instant... Selon le quotidien Le Figaro, Michel BON, le PDG de a réussi à convaincre le Ministère des Finances (L'Etat français contrôle 54% de l'opérateur) que sa société devait lâcher MobilCom, et ainsi quitter le marché allemand du téléphone mobile.
Ne disposant que de 28,5% de MobilCom (contre 40% pour son fondateur Gerard SCHMID), France Telecom n'a pas été en mesure de prendre le contrôle total de l'opérateur cellulaire allemand mais doit pourtant lui verser des centaines de millions d'euros (300 M€ au premier semestre) pour le maintenir à flot et éviter une faillite synonyme de 5000 licenciements.
Egalement en difficulté en raison d'une dette d'une dizaine de milliards d'euros, France Telecom souhaite depuis longtemps se désengager de MobilCom, dont les dettes s'élèvent à 6 milliards d'euros, mais se heurte aux considérations politiques de son principal actionnaire, l'Etat Français, qui souhaitait il y a peu éviter de fragiliser Gerard SCHROEDER, le chancelier allemand, en pleine campagne électorale pour sa réélection.
Le changement politique à la tête de l'Etat et l'exceptionnelle fragilité de France Telecom, étranglée comme VivendiUniversal par une dette astronomique, pourraient donc changer la donne et sonner le glas de Mobilcom.
En attendant la tenue d'une assemblée générale de France Telecom qui pourrait officialiser cette option stratégique, le cours de l'opérateur français a augmenté de 2,7% à Paris tandis que celui de Mobilcom chûtait de plus de 53% à Francfort !
Ne disposant que de 28,5% de MobilCom (contre 40% pour son fondateur Gerard SCHMID), France Telecom n'a pas été en mesure de prendre le contrôle total de l'opérateur cellulaire allemand mais doit pourtant lui verser des centaines de millions d'euros (300 M€ au premier semestre) pour le maintenir à flot et éviter une faillite synonyme de 5000 licenciements.
Egalement en difficulté en raison d'une dette d'une dizaine de milliards d'euros, France Telecom souhaite depuis longtemps se désengager de MobilCom, dont les dettes s'élèvent à 6 milliards d'euros, mais se heurte aux considérations politiques de son principal actionnaire, l'Etat Français, qui souhaitait il y a peu éviter de fragiliser Gerard SCHROEDER, le chancelier allemand, en pleine campagne électorale pour sa réélection.
Le changement politique à la tête de l'Etat et l'exceptionnelle fragilité de France Telecom, étranglée comme VivendiUniversal par une dette astronomique, pourraient donc changer la donne et sonner le glas de Mobilcom.
En attendant la tenue d'une assemblée générale de France Telecom qui pourrait officialiser cette option stratégique, le cours de l'opérateur français a augmenté de 2,7% à Paris tandis que celui de Mobilcom chûtait de plus de 53% à Francfort !
