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Une étude de Jupiter Media Metrix vient contredire l'idée établie selon laquelle les échanges de musiques sur le net nuiraient aux ventes de CD.
Alors que l'industrie du disque est actuellement en guerre contre les floraisons de systèmes d'échanges de musiques en Peer to Peer, après avoir provoqué la mort de Napster en 2001, l'Institut d'études indique qu'un tiers des utilisateurs de systèmes tels que Morpheus, KaZaa ou autres Audiogalaxy achètent davantage de CD qu'avant l'apparition de ces services, tandis que la moitié d'entre eux n'ont pas changé leurs habitudes d'achat de musique. 15% seulement admettent dépenser moins.
Aux éditeurs de musique, qui considèrent que le piratage sur la toile est partiellement responsable de la baisse de 5% des ventes enregistrée l'année passée, l'étude de Jupiter Media Metrix rétorque que les connexions haut débit ou les graveurs de CD n'influent pas sur les dépenses des consommateurs.
Le responsable de l'étude a même affirmé à Reuters que « le partage de fichiers pourrait doper le secteur ». Remettant en cause l'attitude des cinq majors (Universal, Sony, Warner, EMI et BMG), il explique qu' « Internet est la meilleure chose qui soit jamais arrivée à l'industrie musicale mais la manière de faire de l'argent avec leur a juste échappé ».
« Les internautes "peer-to-peer" ont tendance à être des mordus de musiques qui dépensent déjà plus que la moyenne. Plutôt que de fermer ces services, les labels devraient courtiser leurs fans », a-t-il conseillé.
Rappelons que les Big Five du disque ont opté pour le lancement de plateformes payantes de musique donnant un accès restreint à leurs catalogues (PressPlay et MusicNet) dont les premiers résultats sont plus que décevants.
Alors que l'industrie du disque est actuellement en guerre contre les floraisons de systèmes d'échanges de musiques en Peer to Peer, après avoir provoqué la mort de Napster en 2001, l'Institut d'études indique qu'un tiers des utilisateurs de systèmes tels que Morpheus, KaZaa ou autres Audiogalaxy achètent davantage de CD qu'avant l'apparition de ces services, tandis que la moitié d'entre eux n'ont pas changé leurs habitudes d'achat de musique. 15% seulement admettent dépenser moins.
Aux éditeurs de musique, qui considèrent que le piratage sur la toile est partiellement responsable de la baisse de 5% des ventes enregistrée l'année passée, l'étude de Jupiter Media Metrix rétorque que les connexions haut débit ou les graveurs de CD n'influent pas sur les dépenses des consommateurs.
Le responsable de l'étude a même affirmé à Reuters que « le partage de fichiers pourrait doper le secteur ». Remettant en cause l'attitude des cinq majors (Universal, Sony, Warner, EMI et BMG), il explique qu' « Internet est la meilleure chose qui soit jamais arrivée à l'industrie musicale mais la manière de faire de l'argent avec leur a juste échappé ».
« Les internautes "peer-to-peer" ont tendance à être des mordus de musiques qui dépensent déjà plus que la moyenne. Plutôt que de fermer ces services, les labels devraient courtiser leurs fans », a-t-il conseillé.
Rappelons que les Big Five du disque ont opté pour le lancement de plateformes payantes de musique donnant un accès restreint à leurs catalogues (PressPlay et MusicNet) dont les premiers résultats sont plus que décevants.
