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Le géant européen de l'électronique grand public ne veut pas entendre parler des dispositifs anti-piratage que veulent placer les maisons de disque sur les CD.
Philips, co-inventeur du compact disc (CD audio) avec son homologue japonais Sony il y a plus de 20 ans, se fâche !
Le géant européen de l'électronique grand public ne veut pas entendre parler des dispositifs de sécurité que veulent intégrer les maisons de disque aux CDs pour empêcher les enregistrements "pirates" sur ordinateur.
Interrogé par Reuters, Gerry WIRTZ, chargé des questions liées aux droits d'auteur chez Philips, remarque : "Ce que nous avons vu jusqu'à présent est gênant et embarrassant [...] Nous sommes inquiets car (les labels) ne savent pas ce qu'ils font."
Les cinq majors, BMG (Bertelsmann), Universal (Vivendi Universal), Sony, EMI et Warner Music (AOL Time Warner), veulent inclure un système qui interdise la lecture de CD audio sur ordinateur et ce afin d'empêcher les enregistrements "sauvages" sous format MP3.
Cette initiative se concrétise aux Etats-Unis où les CD les plus récents sont vendus avec ce dispositif qui non seulement empêche leur lecture sur ordinateur mais aussi, parfois, sur les lecteurs HiFi de salon...
A ce jour, aucune des grandes maisons de disques ne s'est officiellement engagée à généraliser ce système, mais l'idée fait son chemin.
Alors pourquoi Philips, qui n'est pas l'agneau face au loup, voit rouge ?
Pour des questions légales : le géant néerlandais a prévenu les éditeurs que leurs disques en l'état ne pouvaient plus être considérés comme des compact discs, et qu'ils devaient porter une mention avertissant le consommateur.
Les labels qui persisteraient ne pourraient donc plus utiliser le logo "compact disc", logo bien connu qui figure sur chaque CD depuis l'invention du support, en 1978.
Les cinq majors ont refusé de commenter la contre-offensive de Philips.
Philips, co-inventeur du compact disc (CD audio) avec son homologue japonais Sony il y a plus de 20 ans, se fâche !
Le géant européen de l'électronique grand public ne veut pas entendre parler des dispositifs de sécurité que veulent intégrer les maisons de disque aux CDs pour empêcher les enregistrements "pirates" sur ordinateur.
Interrogé par Reuters, Gerry WIRTZ, chargé des questions liées aux droits d'auteur chez Philips, remarque : "Ce que nous avons vu jusqu'à présent est gênant et embarrassant [...] Nous sommes inquiets car (les labels) ne savent pas ce qu'ils font."
Les cinq majors, BMG (Bertelsmann), Universal (Vivendi Universal), Sony, EMI et Warner Music (AOL Time Warner), veulent inclure un système qui interdise la lecture de CD audio sur ordinateur et ce afin d'empêcher les enregistrements "sauvages" sous format MP3.
Cette initiative se concrétise aux Etats-Unis où les CD les plus récents sont vendus avec ce dispositif qui non seulement empêche leur lecture sur ordinateur mais aussi, parfois, sur les lecteurs HiFi de salon...
A ce jour, aucune des grandes maisons de disques ne s'est officiellement engagée à généraliser ce système, mais l'idée fait son chemin.
Alors pourquoi Philips, qui n'est pas l'agneau face au loup, voit rouge ?
Pour des questions légales : le géant néerlandais a prévenu les éditeurs que leurs disques en l'état ne pouvaient plus être considérés comme des compact discs, et qu'ils devaient porter une mention avertissant le consommateur.
Les labels qui persisteraient ne pourraient donc plus utiliser le logo "compact disc", logo bien connu qui figure sur chaque CD depuis l'invention du support, en 1978.
Les cinq majors ont refusé de commenter la contre-offensive de Philips.