Les sociétés de l'économie traditionnelle veulent être visibles sur la toile

15 juin 2001 à 00h00
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Pour , les entreprises de l'économie traditionnelle commencent véritablement à développer leur stratégie Internet et la promotion de leur site Web.

D'après NetBooster, les sociétés « brick & mortar » accélèrent leur présence sur Internet. En témoigne le nombre de sociétés aux business-models ne reposant pas directement ou exclusivement sur Internet, ayant récemment fait appel aux services du spécialiste européen du référencement sur-mesure, à l'instar de BNP Paribas, Biotherm, Procter & Gamble, Dassault Systèmes pour son site dsdvf.com, Pernod pour son site Suze.com, Tati Vacances, ou Bottin Gourmand.

Le nombre de « Dot.corp » (sociétés traditionnelles dotées d'un site Web) est en constante augmentation : en 2000, sur la totalité du portefeuille NetBooster, près d'un client sur deux était un acteur 100% dédié à Internet. En 2001, on en compte seulement un tiers dont une minorité de dot.com (sites de e-commerce...). Aujourd'hui, les nouveaux clients sont quasiment exclusivement des dot.corp.

« Bien que les sociétés de l'économie traditionnelle ne fondent pas l'intégralité de leur activité sur Internet, elles savent combien leur visibilité sur la toile est stratégique et ont de plus en plus prioritairement recours au référencement», explique Michel FANTIN, Coprésident de NetBooster.

En effet, selon une étude menée en 2001 par IDC auprès de 792 sociétés européennes de plus de 500 salariés évoluant dans des domaines d'activité variés, le référencement sur les outils de recherche est la stratégie la plus fréquemment utilisée par les entreprises pour améliorer la visibilité de leur site Internet (79% des réponses), devant l'échange de liens, la publicité ou autres outils de promotion pour un site web. Pour les entreprises, en effet, le référencement auprès d'outils de recherche sélectionnés permet en premier lieu de bénéficier de visites mieux ciblées (76%) sur le site, mais aussi d'augmenter le trafic (73%).

Bénéficiant ainsi d'une très forte croissance de la demande des entreprises, le marché européen du référencement fait preuve d'un grand dynamisme : IDC prévoit 8,6 milliards de francs de revenus issus de cette activité en 2003, contre 2,7 milliards cette année.

Espérons tout de même, qu'outre le référencement, l'arrivée plus marquée des sociétés de l'économie traditionnelle pourra aider au redémarrage de l'activité publicitaire.
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