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Le baromètre des créations d'entreprises est publié chaque mois par le greffe du Tribunal de Commerce de Paris.
Le greffe du Tribunal de Commerce de Paris propose, depuis janvier 2001, un baromètre mensuel des créations d'entreprises parisiennes.
Ce document recense les dépôts de statuts des entreprises sur Paris intra-muros au registre du commerce et des sociétés (RCS), les dossiers de privilèges (Sécurité sociale et Trésor public) et de nantissement (fonds de commerce et outillage). Ces deux derniers indicateurs mettent en lumière les dettes fiscales et sociales, et les investissements de l'entreprise concernée.
Si les jeunes pousses ne possèdent pas encore de code APE (activité principale exercée) pour les identifier, elles sont suivies par l'un des 262 collaborateurs du greffe du Tribunal de Commerce de Paris. Ceux-ci forment une société civile professionnelle dirigée par 4 greffiers associés, officiers publics et ministériels nommés par le/la garde des Sceaux.
«Dès que nous repérons des start-ups, nous les identifions et les référençons. Au mois de février, nous en avons enregistré 133 dans la capitale, dont 4 sont aujourd'hui dans une situation financière délicate» explique Pascal BEDER, l'un des 4 greffiers associés.
Ces jeunes sociétés sont considérées en «situation financière délicate» si le non-paiement des charges Urssaf s'élève à un montant d'au moins 100 000 F, ou en cas de non-paiement d'autres dettes depuis trois mois environ.
«A la fin janvier, nous avions référencé 115 start-ups pour 5 défaillances» remarque Pascal BEDER . Bien moins qu'entre 1999 et 2000 ?
Par ailleurs, Paris comptait 277 867 entreprises hors NTIC, fin février 2001. Le «taux de défaillance» de ces sociétés traditionnelles s'élevait à 1,62 %, soit 4 500 entreprises, contre 3 % pour les jeunes pousses, dont la survie est souvent liée à l'apport de fonds extérieurs.
Malgré tout Pascal BEDER se veut confiant : «Les difficultés financières et l'activité judiciaire des entreprises sont en diminution. Et de plus, nous enregistrons de nombreux changements de statuts ou augmentation de capital.»
Le greffe du Tribunal de Commerce de Paris propose, depuis janvier 2001, un baromètre mensuel des créations d'entreprises parisiennes.
Ce document recense les dépôts de statuts des entreprises sur Paris intra-muros au registre du commerce et des sociétés (RCS), les dossiers de privilèges (Sécurité sociale et Trésor public) et de nantissement (fonds de commerce et outillage). Ces deux derniers indicateurs mettent en lumière les dettes fiscales et sociales, et les investissements de l'entreprise concernée.
Si les jeunes pousses ne possèdent pas encore de code APE (activité principale exercée) pour les identifier, elles sont suivies par l'un des 262 collaborateurs du greffe du Tribunal de Commerce de Paris. Ceux-ci forment une société civile professionnelle dirigée par 4 greffiers associés, officiers publics et ministériels nommés par le/la garde des Sceaux.
«Dès que nous repérons des start-ups, nous les identifions et les référençons. Au mois de février, nous en avons enregistré 133 dans la capitale, dont 4 sont aujourd'hui dans une situation financière délicate» explique Pascal BEDER, l'un des 4 greffiers associés.
Ces jeunes sociétés sont considérées en «situation financière délicate» si le non-paiement des charges Urssaf s'élève à un montant d'au moins 100 000 F, ou en cas de non-paiement d'autres dettes depuis trois mois environ.
«A la fin janvier, nous avions référencé 115 start-ups pour 5 défaillances» remarque Pascal BEDER . Bien moins qu'entre 1999 et 2000 ?
Par ailleurs, Paris comptait 277 867 entreprises hors NTIC, fin février 2001. Le «taux de défaillance» de ces sociétés traditionnelles s'élevait à 1,62 %, soit 4 500 entreprises, contre 3 % pour les jeunes pousses, dont la survie est souvent liée à l'apport de fonds extérieurs.
Malgré tout Pascal BEDER se veut confiant : «Les difficultés financières et l'activité judiciaire des entreprises sont en diminution. Et de plus, nous enregistrons de nombreux changements de statuts ou augmentation de capital.»