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Bien que bénéficiant de la bienveillance du nouveau président américain, Microsoft pourrait à nouveau être attaqué pour sa stratégie internet avec HailStorm
Difficile d'oublier du jour au lendemain ses habitudes monopolistiques. Gravement menacé par la migration des applications sur le serveur et non plus sur le poste client, Microsoft a entamé une profonde mutation stratégique, baptisée .NET, pour être en phase avec l'explosion de l'internet.
Mais alors que s'éloignent les risques de démantèlement de la firme de Bill GATES, grâce à une certaine complaisance de la nouvelle administration présidentielle, ses concurrents historiques, Sun et AOL, auraient décidé, selon TheStandard.com, de déposer une nouvelle plainte pour non respect de la concurrence.
En effet, au coeur de la nouvelle stratégie de Microsoft se cache le projet "HailStorm"- "Tempête de grêle" en Français - (rien à voir avec la guerre du Golfe), qui consiste à proposer aux internautes un ensemble d'applications en ligne dans un environnement basé sur XML mais utilisant des éléments propres à Microsoft.
S'appuyant sur un accès unique (PassPort), ses portails MSN.com, Hotmail.com et sur le logiciel Internet Explorer, désormais en position de monopole sur le marché, Microsoft compte mettre à disposition des internautes toute une série d'applications en location payante, comme sa suite bureautique Office, un Juke box
virtuel, une messagerie unifiée ou encore une solution de porte monnaie virtuel.
Le coeur du problème viendrait de la volonté de Microsoft d'intégrer les composants de HailStorm à la prochaine génération de Windows, baptisée XP, forçant ainsi ses clients habituels à devenir utilisateurs de ses applications en ligne propriétaires, et faisant peser un grave risque de privatisation de l'internet, basé jusqu'à présent sur des protocoles ouverts. Microsoft ne se limite pas, en outre, au seul monde des PC puisque ses applications seraient aussi accessibles via les TV interactives, les PocketPC ou les téléphones utilisant ses composants logiciels.
Reste à connaître la décision finale des autorités américaines anti-trust qui détiennent certainement entre leurs mains l'avenir de l'internet. Libre concurrence ou préservation d'un champion économique national : le choix sera cornélien.
Difficile d'oublier du jour au lendemain ses habitudes monopolistiques. Gravement menacé par la migration des applications sur le serveur et non plus sur le poste client, Microsoft a entamé une profonde mutation stratégique, baptisée .NET, pour être en phase avec l'explosion de l'internet.
Mais alors que s'éloignent les risques de démantèlement de la firme de Bill GATES, grâce à une certaine complaisance de la nouvelle administration présidentielle, ses concurrents historiques, Sun et AOL, auraient décidé, selon TheStandard.com, de déposer une nouvelle plainte pour non respect de la concurrence.
En effet, au coeur de la nouvelle stratégie de Microsoft se cache le projet "HailStorm"- "Tempête de grêle" en Français - (rien à voir avec la guerre du Golfe), qui consiste à proposer aux internautes un ensemble d'applications en ligne dans un environnement basé sur XML mais utilisant des éléments propres à Microsoft.
S'appuyant sur un accès unique (PassPort), ses portails MSN.com, Hotmail.com et sur le logiciel Internet Explorer, désormais en position de monopole sur le marché, Microsoft compte mettre à disposition des internautes toute une série d'applications en location payante, comme sa suite bureautique Office, un Juke box
virtuel, une messagerie unifiée ou encore une solution de porte monnaie virtuel.
Le coeur du problème viendrait de la volonté de Microsoft d'intégrer les composants de HailStorm à la prochaine génération de Windows, baptisée XP, forçant ainsi ses clients habituels à devenir utilisateurs de ses applications en ligne propriétaires, et faisant peser un grave risque de privatisation de l'internet, basé jusqu'à présent sur des protocoles ouverts. Microsoft ne se limite pas, en outre, au seul monde des PC puisque ses applications seraient aussi accessibles via les TV interactives, les PocketPC ou les téléphones utilisant ses composants logiciels.
Reste à connaître la décision finale des autorités américaines anti-trust qui détiennent certainement entre leurs mains l'avenir de l'internet. Libre concurrence ou préservation d'un champion économique national : le choix sera cornélien.
