Le syndicat et la start up (ne se disent pas merci)

02 février 2001 à 00h00
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D'après une étude Opinion-Way / L'Expansion les salariés des start up ne manifestent aucun enthousiasme à l'égard des syndicats

Si l'on en croit l'étude Opinion-Way / L'Expansion, les salariés de la Net économie n'ont qu'une confiance très relative dans les syndicats. En effet, seul un salarié sur dix estime que ceux-ci sont à même de défendre leur intérêt. Les syndicats représentent la lutte des classes, une histoire qui serait « trépassée », or les aspirations actuelles des cadres, 80 % des effectifs des start-up, concernent la reconnaissance des compétences, des expériences, les stock-options, l'accès à l'information et l'évolution très rapide d'une carrière. Les débats à propos des trente-cinq heures n'auront mobilisé qu'une minorité de salariés de ces « jeunes pousses ». Chez B2L ou Ubisoft par exemple, les élections des délégués du personnel ont été ajournées faute de candidat ! Mais l'effectif de ces sociétés bientôt «grandies » (« grown ups ») augmente, et ces dernières se retrouvent dans l'obligation de mettre en place des instances de représentation du personnel (délégués à partir de 10 employés, comité d'entreprise au-delà de 50 salariés) et de poursuivre des négociations sur les trente-cinq heures lorsque l'effectif atteint 20 salariés. Les experts en gestion des ressources humaines s'attachent à respecter le Code du Travail, les « masses laborieuses » de la nouvelle économie sont de plus en plus nombreuses à demander des comptes.
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