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BenQ Mobile GmbH a déposé son bilan vendredi 29 septembre 2006. La veille, le groupe taiwanais BenQ annonçait couper les vivres de sa filiale déficitaire, et ce un an après avoir racheté l'activité « téléphones mobiles » de Siemens. KY Lee, président de BenQ, a qualifié cette décision « d'inévitable ».
Bien que la reprise ait permis à BenQ d'intégrer le Top 10 mondial des fabricants de téléphones cellulaires, Siemens a été un temps 4ème, celui-ci n'a cessé de perdre des parts de marché pour chuter à 3,2%. Aux yeux d'IG Metall, le groupe Siemens « porte l'entière responsabilité morale » du fiasco. Le syndicat estime que l'industriel allemand s'est déchargé de la liquidation de son activité à problèmes sur BenQ. Siemens, de son côté, examine la possibilité d'un recours contre le groupe taiwanais BenQ.
L'avenir des 3000 salariés de BenQ Mobile Allemagne, 1400 à Munich et 1600 en Rhénanie du Nord-Westphalie, reste incertain.
Bien que la reprise ait permis à BenQ d'intégrer le Top 10 mondial des fabricants de téléphones cellulaires, Siemens a été un temps 4ème, celui-ci n'a cessé de perdre des parts de marché pour chuter à 3,2%. Aux yeux d'IG Metall, le groupe Siemens « porte l'entière responsabilité morale » du fiasco. Le syndicat estime que l'industriel allemand s'est déchargé de la liquidation de son activité à problèmes sur BenQ. Siemens, de son côté, examine la possibilité d'un recours contre le groupe taiwanais BenQ.
« Nous sommes très touchés par l'évolution de la situation. Il est incompréhensible que BenQ soit conduit au dépôt de bilan en Allemagne », a déclaré le patron de Siemens, Klaus Kleinfeld, lors d'une conférence de presse.
L'avenir des 3000 salariés de BenQ Mobile Allemagne, 1400 à Munich et 1600 en Rhénanie du Nord-Westphalie, reste incertain.