S'il compare les utilisateurs d'iPod à des moutons tombés sous la coupe de l'iDictatorship (voir iDon't : communication anti-iPod chez SanDisk), le fabricant de Baladeurs MP3 ne semble pas opposé à l'idée de susciter le même phénomène de mode avec ses propres produits, série Sansa e200 en tête.
Le magazine Digitimes indique en effet que selon Gavin Wu, responsable de la région Asie Pacifique chez Sandisk, le fabricant ambitionnerait de se hisser à la deuxième place du marché des baladeurs MP3, derrière l'incontournable et ses quelque 60 ou 70% de parts de marché. Pour se faire, il ravirait selon ses propres prévisions 20 à 25% du marché.
Pour y parvenir, Sandisk indique miser sur des prix légèrement plus bas que celui pratiqué par Apple pour ses iPod. Les baladeurs Sansa ne sont pas encore commercialisés en Europe, mais les prix américains donnent une idée de leur positionnement, finalement similaire à celui de l'Ipod Nano. Le Sansa e250 (2 Go) est vendu environ 180 dollars, le e260 (4 Go) 230 dollars alors que le e270 et ses 6 Go sont commercialisés 280 dollars. A titre de comparaison, un iPod Nano 2 Go se négocie à partir de prixsh:114831, tandis que l'on trouve le 4 Go à partir de prixsh:114830.
Bien que son look ne soit pas sans rappeler celui de l'iPod Nano, le Sansa embarque un certain nombre de fonctionnalités dont sont privés les baladeurs d'Apple. Malheureusement, le tuner FM ne devrait pas être proposé en France, mais dictaphone, port micro SD pour rajouter de la mémoire, autonomie plus importante (20 heures contre environ 14 pour un Nano) et possibilité de copier les morceaux à la volée sont de la partie. Au niveau des DRM, Sandisk a choisi d'assurer la prise en charge de la protection PlaysForSure de Microsoft.
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