Trois provinces chinoises veulent "épurer" le contenu des SMS

12 août 2009 à 12h17
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Tendance au filtrage. Plusieurs provinces chinoises viennent d'établir certaines règles de « bienséance » concernant le contenu des textos. Selon le China Daily, la province du Henan prévoit même des peines de prison pour les auteurs de messages érotiques ou insultants.

« Avec près de 600 millions d'utilisateurs de téléphones portables, le nombre de communications de ce type a fortement augmenté », explique le quotidien chinois. Les gouvernements locaux du Parti auraient d'ailleurs tenu plus de 480 réunions abordant ce problème. Au final, dans le Henan, un texto de ce type sera puni de cinq jours de prison et 50 euros d'amendes. En cas de récidive cette peine pourra être élevée à dix jours de prison.

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Déjà, d'autres provinces avait légiféré sur la question ces derniers mois. Ainsi, au nord-est, dans la province du Liaoning, un texto érotique pourra être considéré comme un acte de harcèlement sexuel. Tandis dans celle du Hebei, qui entoure Pékin, les membres du Parti communiste qui envoient des SMS aux contenus « inappropriés » seront punis.

« Je suis totalement pour cette politique, explique une jeune personne interrogée par le China Daily. C'est très désagréable de recevoir des messages gênants de la part de ses amis masculins, et encore plus lorsqu'il sont envoyés par des étrangers ». L'ultime supplice des coupables sera de se voir nommé et humilié par les médias, car « les informations obscènes ne blessent pas seulement l'âme des gens, mais aussi leur moralité », explique le pourvoir chinois.

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En France, le problème se pose sous d'autres termes. Ainsi, mi-juin, le journal Le Monde découvrait qu'au même titre que les courriers électroniques et postaux, « en matière de divorce », les SMS pouvaient désormais être présentés devant le tribunal, « sans le consentement des intéressés ». Jusqu'alors, ces messages relevaient de la « confidentialité et du secret des correspondances » et leur lecture « à l'insu de leur destinataire » constituait « une atteinte grave à l'intimité de la personne ».
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