Le célèbre porteur de menhir Obélix a trouvé plus fort que lui, puisque la Cour de justice européenne a mis un terme hier au procès opposant Orange à la maison d'édition d'Astérix depuis 1997, rejetant son pourvoi en confirmant la validité du précédent jugement.
Les éditions Albert René, fondées par Albert Uderzo, père d'Astérix et d'Obélix, deux marques déposées dans une cinquantaine de pays, craignaient un risque de confusion avec la marque Mobilix, déposée par l'opérateur téléphonique pour des produits de télécommunications. Contrairement à l'éditeur, le Tribunal de première instance de la Cour européenne de justice avait estimé en octobre 2005 qu'il n'existait « qu'une très faible similitude visuelle entre Mobilix et Obélix » malgré « une certaine similitude phonétique » et avait rejeté une première fois le recours. Avant de le rejeter une deuxième fois hier, insistant sur le fait que le terme Mobilix « peut être facilement perçu comme faisant référence à la mobilité » et rappelant que les éditions Albert René n'ont aucun « droit exclusif » sur le suffixe « ix ».
Il a beau être tombé dans la marmite étant petit, la protection d'Obélix est une idée fixe pour son éditeur, qui avait remporté un premier procès en Allemagne contre un autre Mobilix, devenu Tuxmobil, un magazine relatif aux UNIX sur mobiles, faute de potion magique ou de légions d'avocats.
Obélix débouté par Mobilix, une marque d'Orange
Par Romain Heuillard
Publié le 19 décembre 2008 à 16h04
Par Romain Heuillard
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