Pour mémoire, l'accord prévoit que Google place des publicités sur les sites web de Yahoo. Google estime que le projet peut rapporter 800 M$ de revenus par an, lui permettant d'augmenter son cash-flow de 200 M$ sur les 12 premiers mois du partenariat.
Malgré le caractère « non exclusif » de l'accord, celui-ci est loin de faire l'unanimité. Si une délégation regroupant des membres californiens de la Chambre des représentants soutient l'accord, de nombreux acteurs s'y opposent : Microsoft, qui plus tôt cette année a tenté d'acquérir Yahoo, qualifie l'accord d'anticoncurrentiel ; l'Association nationale des annonceurs (ANA) et l'Association mondiale des journaux (WAN) souhaitent le blocage de l'accord par les autorités, arguant que l'accord risque de : freiner la concurrence, augmenter les prix et réduire le choix des clients.