Orange a lancé hier « joyn », son propre service de voix sur IP et de messagerie instantanée. Exploitant le standard RCS, il a vocation à devenir interopérable.
Ainsi l'opérateur donne finalement le coup d'envoi des Rich Communication Services en France. RCS est pour rappel une norme développée par les membres de la GSMA, l'association mondiale des opérateurs mobiles, et qui présente par conséquent l'immense intérêt d'être interopérable.
Pour l'heure joyn se présente sous la forme d'une application dédiée, permettant d'effectuer des appels audio et vidéo sur IP, d'échanger des messages et des fichiers ou encore de connaitre l'état de présence des contacts de son carnet d'adresses (à l'aide de leur numéro de téléphone, et non d'un identifiant spécifique), simultanément si on le souhaite.
Remplacer les appels GSM, les SMS, mais aussi iMessage, Skype et consorts
Mais à terme joyn sera intégré aux smartphones d'Orange : la présence des contacts s'affichera dans le carnet d'adresses d'origine du mobile, et les appels et messages sur IP seront intégrés aux fonctions téléphone et SMS. Les Samsung Galaxy S4, Sony Xperia Z et HTC One seront mis à jour dès cet été, puis la majorité des smartphones Android et Windows Phone le seront courant 2014.
Les RCS arrivent à point nommé, alors que la concurrence s'intensifie en matière de services de communications unifiées propriétaires. Car contrairement à Facebook Messenger, Google Hangouts, Skype et beaucoup d'autres, les RCS fonctionneront avec tous les opérateurs, sur toutes les plateformes, et sans avoir d'application à installer ou de compte à créer. Fonctionnant à l'échelle des infrastructures des opérateurs, ils ont également vocation à remplacer les communications de circuits (appels GSM, SMS et MMS).
Il leur reste malheureusement une importante lacune : ils se cantonnent au mobile, alors que les services susmentionnés fonctionnent également sur ordinateur.
Quoi qu'il en soit, l'application joyn est désormais accessible aux clients Orange et Sosh dotés d'un smartphone Android ou d'un iPhone.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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