Graava : filmez, son intelligence artificielle se charge du montage

07 août 2015 à 17h47
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Face à GoPro, la concurrence innove. Le nerf de la guerre, depuis peu, c'est de faciliter le montage et le partage de vidéos efficaces. C'est sur ce créneau que mise à son tour un nouvel acteur nommé Graava.

Que vous sautiez en parachute ou que vous sortiez avec des amis, une caméra miniature comme une GoPro peut produire de bons souvenirs... à condition de consacrer du temps, beaucoup, au montage. Une vidéo efficace ne dure effectivement que quelques minutes, mais on ramène souvent plus d'une heure de "bande" à la maison.

« Produire une vidéo d'une minute prend une heure. » C'est à cette problématique que Graava répond à son tour. Pour ce faire, ce nouveau venu prépare une caméra miniature dotée d'une « intelligence artificielle » produisant des souvenirs « de la même manière que le cerveau humain ».

En pratique la caméra Graava exploite surtout cinq capteurs, qui sont combinés pour identifier automatiquement les moments forts :
  • l'édition automatique détecte les mouvements à l'image
  • le microphone stéréo détecte quant à lui toutes sortes d'événements
  • le GPS et les capteurs de mouvement intégrés permettent de détecter les accélérations, les ralentissements, les arrêts
  • on peut enfin relier un cardio-fréquencemètre via Bluetooth pour détecter les émotions (dans un premier temps ceux intégrés aux montres Android Wear et à l'Apple Watch sont pris en charge)
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Un montage par une intelligence artificielle dans le cloud

Contrairement à la TomTom Bandit, au concept similaire, qui assemble les fichiers elle-même, la caméra Graava décentralise le traitement. C'est là qu'un autre procédé ingénieux entre en jeu : de retour d'une journée de tournage, l'utilisateur lance l'application maison pour choisir la durée et la musique sur laquelle le montage sera calé. Mais au lieu de démarrer un ordinateur et de manipuler une carte mémoire et des fichiers, il pose simplement sa caméra sur un support de recharge sans fil. Ainsi alimentée, et connectée au réseau Wi-Fi domestique, la caméra transfère alors les vidéos dans le cloud, où elles sont traitées et montées. Ni l'utilisateur ni aucun de ses appareils n'est monopolisé, mais l'opération peut prendre jusqu'à une nuit.

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L'utilisateur est notifié lorsque la vidéo est prête. Il peut la télécharger pour la partager à sa guise, ou bien, s'il paie un abonnement à Graava, il peut la stocker sur son service et la partager directement sur un autre, sans intermédiaire. L'abonnement permet aussi de faire faire un montage synchronisé avec plusieurs caméras.

La société livre par exemple un plan de 4 min de moto condensé en 30 s. Un logiciel permettra néanmoins de personnaliser le montage.

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Enfin, Graava a prévu des fonctions de caméra de surveillance et de dashcam pour les moments où la caméra n'est pas utilisée autrement.

L'appareil ne mise pas sur ses prestations purement techniques. Elle se contente d'un capteur de 8 millions de pixels, coiffé d'une lentille 130°, qui filme en 1080p jusqu'à 30 i/s ou en 720p jusqu'à 60 i/s. Sa batterie de 1100 mAh lui confère une autonomie de 3 h, supérieure à la moyenne. Elle est enfin étanche sans caisson (IP67).

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La caméra Graava est disponible dès à présent en précommande, au tarif préférentiel de 250 dollars. À partir du 1er septembre, elle sera facturée 400 dollars. Les livraisons sont attendues pour le mois de février 2016.

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