En effet, des utilisateurs avaient déjà installé des versions du système libre Linux et n'avaient que très peu gouté les motifs invoqués par Sony. La société avait à l'époque expliqué que l'option « Other OS » avait été supprimée pour des raisons de sécurité.
Cette fois, la justice fédérale a tranché en considérant que Sony avait parfaitement le droit d'empêcher qu'un utilisateur installe un OS alternatif sur sa console. Le juge Richard Seeborg a même ajouté que tout joueur accepte les conditions d'utilisation de la console et doit donc se conformer aux licences d'utilisation de l'OS et du PlayStation Network. De ce fait, Sony a donc le pouvoir de modifier ces modalités d'utilisation précisées dans le contrat.
Le site Gamasutra ajoute que malgré cette décision en faveur de Sony, la marque a déjà anticipé d'éventuelles futures actions collectives en introduisant un amendement dans ses conditions d'utilisation. Désormais, un utilisateur n'est plus fondé à agir contre Sony s'il a pénétré ou modifié le fonctionnement des services en ligne de la firme sans son consentement.