Qualcomm a annoncé ce matin une nouvelle puce Snapdragon S4, qui présente la particularité d'embarquer un CPU quadri-cœur mais d'être destinée aux terminaux d'entrée de gamme.
La nouvelle puce répond en fait à deux références « MSM8226 » et « MSM8626 » en fonction du type de réseau cellulaire pris en charge (GSM ou CDMA). C'est une mise à jour majeure des MSM8225 et MSM8625 qui incarnaient depuis le mois de juin l'entrée de gamme des Snapdragon S4.
Pour commencer la nouvelle puce passe directement au procédé de fabrication en 28 nm, sans passer par la case 32 nm. Qualcomm ne communique pas de gain global, mais le nouveau transceiver WTR2605 économise 40 % d'énergie et 60 % d'espace par rapport à son prédécesseur en 45 nm.
Son CPU passe quant à lui de deux à quatre cœurs, mais aussi de l'architecture ARM Cortex-A5 à l'ARM Cortex-A7, une architecture simple mais de dernière génération. La fréquence n'est pas communiquée, mais à titre de comparaison son prédécesseur était cadencé au maximum à 1,2 GHz. Il est désormais associé à un GPU Adreno 305, qui assure l'encodage et le décodage de la vidéo Full HD 1080p, et la prise en charge d'un capteur d'un maximum de 13 millions de pixels.
Enfin sur le plan de la connectivité sans fil, la puce gère deux SIM en simultané. Le modem 3G HSPA+ (jusqu'à 21 Mbps) et le transceiver sont compatibles avec un grand nombre de réseaux cellulaires, et notamment avec ceux en service en Chine. Un récepteur GPS, Glonass et Beidou est également intégré.
Les Qualcomm Snapdragon S4 MSM8226 et MSM8626 seront mis à disposition des fabricants de terminaux au deuxième trimestre 2013. À partir de cette date, la mention « quadri cœur » ne sera donc plus réservée aux smartphones haut de gamme, et il faudra étudier plus attentivement les fiches techniques pour distinguer les terminaux.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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