Obama : pas de pardon pour Edward Snowden

Guillaume Belfiore
Lead Software Chronicler
29 juillet 2015 à 14h24
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L'administration d'Obama a répondu à une pétition publiée il y a plus de deux ans et demandant de pardonner à Edward Snowden pour ses révélations.

En juin 2013, via le Washington Post et le Guardian, Edward Snowden, anciennement employé par la CIA et la NSA, dévoilait les détails de plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques. Parmi ceux-ci, PRISM visait notamment à récupérer des données extraites de plusieurs services, qu'il s'agisse de Facebook, Apple, Google, Yahoo! ou Skype et à l'insu même de ces sociétés. D'autres détaillaient des mises sur écoute globales chez divers opérateurs téléphoniques.

D'emblée, le gouvernement américain avait considéré l'homme comme un traitre mettant à mal la sécurité du pays. Deux jours après ce scandale largement médiatisé, une pétition circulait sur la Toile demandant à l'administration d'Obama de ne pas entamer de poursuites judiciaire et de considérer Edward Snowden en tant que « héro national ». Cette dernière a reçu quelque 167 955 signatures.

Un peu plus de deux ans plus tard, la Maison Blanche a finalement décidé de formuler sa réponse. Plus précisément, celle-ci émane de Lisa Monaco, Conseillère du président au département de la Sécurité Intérieure et de la Lutte contre le Terrorisme.

Selon elle, les pratiques d'Edward Snowden sont allées à l'encontre des propos de Barack Obama, lequel avait affirmé vouloir conserver les libertés civiles et la vie privée des citoyens américains sans pour autant affecter la sécurité du territoire.

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« Plutôt que d'adresser ces problèmes de manière constructive, la décision dangereuse de M. Snowden de voler et de publier des informations classées confidentielles a eu des conséquences importantes sur la sécurité de notre pays ainsi que sur les gens qui travaillent jour et nuit pour le protéger », affirme ainsi Mme Monaco.

Elle ajoute qu'Edward Snowden aurait dû s'adresser directement au gouvernement, « engager des protestations constructives et (...) accepter les conséquences de ses actions ». Selon Mme Monaco, l'ancien analyste devrait revenir pour être jugé plutôt que de profiter de son asile en Russie.

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Je suis rédacteur en chef adjoint de Clubic, et plus précisément, je suis responsable du développement éditorial sur la partie Logiciels et Services Web.

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