Preuve que certains éditeurs cherchent à surfer sur la vague Hadopi, de nouvelles solutions qui promettent d'être « conforme à la loi » voient le jour. Cette fois, l'entreprise Matisoft dévoile son logiciel Internet Limiter, dont même le Ministère de la Culture s'est doté.
« Le logiciel que nous proposons encadre solidement l'utilisation d'Internet dans l'entreprise, il préserve le climat social et respecte totalement la législation du travail. Internet-Limiter vous offre une solution robuste et personnalisée qui s'adapte à toutes les entreprises, sans distinction de taille ». Voilà pour l'explication sur la solution. Pour autant, un onglet propose également d'être conforme à une certaine « Hadopi protection ».
En allant plus loin et suite à un article de PcInpact, la page du site détaillant la solution « Hadopi Web Filter » n'est plus disponible. Etrange... Pourtant, cette nouvelle solution commerciale était censée sécuriser les entreprises aux risques engendrés par le téléchargement illicite vis-à-vis de la loi Hadopi. Le tout pour 199 euros...
Pour autant, le logiciel ne fonctionne que sous Windows XP et utiliserait un système de liste noire. Un système un peu à l'ancienne donc mais qui montre que ce type de solutions va se développer avec le lancement d'Hadopi. Pour la blague, le blog de Bluetouff a même sorti sa liste d'Hadopipo-ware, une présentation de logiciels qui utilisent Hadopi comme « un argument de vente plutôt limite ».
Olivier Robillart
Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de rempli...
Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic.
Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction.
J’ai également pris la fâcheuse habitude de distribuer aux lecteurs leur dose hebdomadaire de troll via la Clubic Week.
Bien que le téléchargement (direct ou en P2P) ne soit pas illégal en soi, il est interdit de télécharger des œuvres protégées par le droit d'auteur ou d’autres droits de propriété intellectuelle sans l’autorisation des titulaires de ces droits.
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