CA World : CA renforce les bases de son approche DevOps

23 avril 2013 à 17h38
0
Après la vision, place aux annonces. CA Technologies a dévoilé lundi sa réponse aux nouveaux défis qui se posent dans l'univers du développement applicatif : de LISA 7.0 à Nolio, l'éditeur américain assure être en mesure des outils qui permettront d'accélérer la mise sur le marché, tout en réduisant les frictions entre les métiers et l'IT, conformément à la logique DevOps.

00B4000005923810-photo-ca-world-2013-keynote-mike-gregoire.jpg
Peter Griffiths, vice-président exécutif de CA Technologies, a pris lundi la parole de l'évènement annuel de l'éditeur, CA World, pour délivrer quelques éléments de réponse concrets aux grandes problématiques précédemment soulevées par son nouveau CEO, Mike Gregoire. Objectif affiché : permettre aux entreprises de faire plus avec moins, tout en favorisant leur capacité à lancer de nouveaux projets. « Il s'agit de vous aider à développer et délivrer des innovations business, de vous aider à accélérer sur vos projets d'innovation. Tous les pans de l'activité sont concernés », a-t-il lancé lundi en guise d'introduction.

Entre autres annonces (sur la mobilité avec le lancement de CA MDM ou sur la gestion des API logicielles avec le rachat de Layer7), Griffiths s'est tout particulièrement attaché à l'univers du développement applicatif, avec la présentation de quelques nouveautés censées permettre de répondre aux enjeux posés par l'approche DevOps, laquelle consiste à gommer les frontières entre développeurs et responsables d'exploitation des ressources informatiques pour mieux répondre, et surtout plus vite, aux exigences des métiers.

« Il faut travailler sur le time to value », abonde Shridar Mittal, en charge de la branche Application Delivery chez CA, en référence au fameux time to market, ou délai de mise sur le marché. Les allers et retours incessants entre équipes de développement, environnements de test et de production, le traitement des remontées utilisateur et la mise en place des processus encadrant ces échanges ramèneraient ce time to value à 10 ou 20% du temps de production d'un projet informatique. CA estime avoir la réponse avec la dernière version de sa suite CA LISA Application Delivery (7.0), fondée sur les actifs d'ITKO et grande concurrente du Rational d'IBM.

La promesse s'articule autour de trois composants principaux. En tête de liste : LISA Service Virtualization, qui permet de virtualiser les environnements de test, de façon à ce que les développeurs puissent, en toute autonomie, décliner à l'envi les simulations et les configurations de leur choix. Les barrières de disponibilité des systèmes ou de manque de variété dans les environnements sont donc levées, et la phase de test s'en trouve considérablement accélérée. Pour John Michelsen, CTO de l'éditeur, le gain de temps serait de l'ordre de 70% par rapport à un test conduit sans virtualisation, et de l'ordre de 30% sur l'ensemble du projet.

05930570-photo-ca-world-devops-ca-lisa.jpg

Pour la suite de la chaîne, soit le déploiement et la mise en production, CA a comme souvent dans le secteur trouvé sur le marché la brique qui lui manquait, avec la start-up israélienne Nolio, dont l'acquisition a été confirmée lundi à CA World. De ses outils d'automatisation découle CA LISA Release Automation, qui gère donc le déploiement des applications, quel que soit l'environnement ciblé (sur site ou en Saas). grâce à des processus normalisés et automatisés, la « mise en prod » se fait plus rapidement, mais aussi de façon plus fiable. En cas de problème, la gestion des retours en arrière (rollback) est logiquement assurée. A ces deux strates, CA ajoute un troisième volet dédié à la donnée, CA Data Mining, qui tout au long de la chaîne et une fois en production fait remonter des scénarios utilisateur et les anonymise selon le principe de l'obfuscation de façon à ce qu'ils puissent alimenter les environnements de test.

« A l'heure où des gus dans un garage peuvent déployer une application chez Rackspace ou Amazon en quelques minutes, il faut réagir », interpellait lundi John Michelsen, selon qui 60% des acheteurs en entreprise ne croiraient pas, aujourd'hui, en la capacité des équipes IT à délivrer, à l'heure, des produits finis... mais peut-être n'est-ce pas là qu'une question d'outils.

Alexandre Laurent

Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...

Lire d'autres articles

Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.

Lire d'autres articles
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires

Haut de page