La cession, négociée en numéraire à 6,10 dollars par titre pour un total d'environ 2,2 milliards de dollars, ne se fera toutefois pas d'un seul tenant. Le repreneur précise en effet que son acquisition sera scindée en deux entités distinctes, Novell d'un côté et SUSE de l'autre, réparties au sein de la coentreprise constituée par Attachmate et NetIQ.
Enfin, tout un pan de la propriété intellectuelle de Novell fera l'objet d'une transaction séparée, portant sur un montant de 450 millions de dollars. Ici, l'acquéreur sera une holding baptisée CPTN. Inconnue, ou presque, cette dernière cache en réalité une vieille connaissance : Microsoft, qui conclut ici plusieurs années de négociations et d'accords avec Novell sur ce terrain épineux, notamment pour assurer l'interopérabilité entre leurs systèmes d'exploitation respectifs.
Pour l'instant, Microsoft s'est bien gardé de préciser quels étaient les brevets et technologies couverts par la transaction et s'ils touchaient par exemple à UNIX, propriété de Novell.