Arcep : le très haut débit progresse vite, les revenus et les emplois reculent

30 mai 2014 à 09h51
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L'Arcep a publié cette semaine deux observatoires qui dressent un portrait du marché des télécoms en France. Il reste dynamique, même si les finances et les embauches sont en berne.

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Le VDSL2 et le FTTH rattrapent doucement le câble

Sur le marché de l'Internet fixe, en matière de très haut débit pour commencer, les lourds investissements des opérateurs portent leurs fruits. Fin mars 2014, on dénombre 2,2 millions d'abonnements au très haut débit (débit descendant d'au moins 30 Mb/s), en hausse de 505 000 en un an (soit +30%).

La fibre optique a tracté cette hausse. Bien qu'elle reste largement minoritaire avec 640 000 accès, elle s'est accrue de 260 000 abonnements en un an (+69%). Surtout, on atteint désormais 20% des logements éligibles au FTTH qui sont effectivement abonnés. 3,15 millions de logements sont ainsi raccordés, dont 1,7 million à deux opérateurs ou plus.

Le coaxial reste devant, surtout en dehors des zones très denses, puisque 3,6 des 5,4 millions de logements bénéficiant du très haut débit par câble s'y trouvent.

Le VDSL2 quant à lui, disponible depuis le 1er octobre 2013, couvre 2,7 millions de logements avec un débit supérieur supérieur ou égal à 30 Mb/s.

En comparaison, l'Arcep comptabilise 23,0 millions d'abonnements au haut débit (débit descendant inférieur à 30 Mb/s).

Investissements stables mais revenus et emplois en baisse

Sur le plan socio-économique, le marché relève péniblement le défi. Hors achats de fréquences, les investissements sont quasi stables à 7,1 milliards d'euros en 2013, contre 7,3 et 7,2 les deux années précédentes.

Toutefois, en dépit de la hausse continue du trafic, en particulier de la hausse de 63% en un an du volume de données sur les réseaux mobiles, les revenus ont baissé de 6,4% entre 2012 et 2013. Alors qu'il remontait depuis 3 ans après 10 ans de baisse, l'emploi direct a chuté en 2013 : le nombre de salariés des opérateurs a reculé de 4 000 emplois en un an (soit -3,3%). Les opérateurs emploient un peu moins de 125 000 personnes. L'Arcep explique cette baisse par le transfert d'activités auprès de sous-traitants.

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