La Fnac pourrait supprimer 600 nouveaux emplois

La Fnac pourrait supprimer 600 nouveaux emplois en France dans les mois à venir, afin de réaliser des économies. La direction nie en bloc.

Alors que le groupe PPR prépare l'introduction en bourse de la Fnac (le 20 juin prochain), cette dernière pourrait faire l'objet d'un nouveau plan de suppression d'emplois, qui toucherait 600 postes en France, révèle Le Parisien ce lundi matin, citant une source interne à l'entreprise.

Les deux plans d'économie, baptisés « Mars » et « Phoenix », toucheraient d'une part 289 disquaires dont la Fnac souhaiterait se séparer et de l'autre un ensemble de métiers (caissiers, libraires, techniciens, etc) des magasins parisiens. « Les deux magasins les plus touchés seraient ceux du Forum des Halles, avec 100 postes en moins, et celui de Saint-Lazare », précise la source au quotidien.

En cinq ans, la filiale a déjà fait l'objet de deux plans sociaux, dont le dernier avait permis d'économiser quelques 80 millions d'euros, sacrifiant 500 emplois, dont 310 en France.

Contactée par Le Parisien, la direction dément catégoriquement la suppression de personnels dans les magasins parisiens dans les mois à venir. Un communiqué qui n'évoque donc pas le cas des disquaires.

Souhaitant se recentrer sur son coeur de métier, le groupe PPR a décidé de se séparer de son pôle distribution, incluant également La Redoute. S'agissant de la Fnac, il a été notifié aux actionnaires actuels qu'ils recevront une action pour chaque bloc de huit titres PPR détenus.

En octobre dernier, la Fnac avait mis fin à son activité de vente de musique en ligne, plombée par une concurrence trop rude. L'entreprise avait donc conclu un partenariat avec Apple, service vers lequel il redirige pour la vente de morceaux. En contrepartie, la marque à la pomme reverse un pourcentage sur chaque vente conclue via le site de la Fnac.

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