Comme pour rebondir sur ces affirmations, Google explique que Safe Browsing est actuellement utilisé par 1 milliard d'utilisateurs contre 600 millions l'année dernière. Les interfaces de programmation permettant d'envoyer un avertissement à l'internaute souhaitant se rendre sur un site malveillant sont embarquées au sein de Chrome, Firefox, et Safari. Jusqu'à 10 000 nouveaux sites Internet suspects seraient ajoutés à la base de données de Google. Tous bien sûr ne sont cependant pas vérolés.
Le rapport de transparence de Google propose désormais de prendre connaissance du nombre d'utilisateurs recevant des avertissements chaque semaine mais également d'identifier l'hébergeur des malwares et des attaques par phishing. Ces données sont représentées graphiquement et peuvent être filtrées par pays ou sur une durée donnée.
Ces douze derniers mois, en France, AMEN est placé en pôle position des hébergeurs de sites « suspects ». Sur les 6146 sites Internet passés au crible par Google, 30% d'entre eux retourneraient ainsi un avertissement. En appliquant un filtre hebdomadaire, c'est la solution professionnelle de Nerim qui ressort en tête avec une part de 6%, devant Ikoula Net, France Telecom et Free affichant un taux d'infection de 4%.