Coupures d'électricité, la France est-elle la seule à risque en Europe ?

08 décembre 2022 à 12h03
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ENTSO-E, le Réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d'électricité, indique dans un rapport que d'autres pays risquent des coupures de courant cet hiver.

Les coupures de courant ont beaucoup fait parler cette semaine, au point qu'Emmanuel Macron s'est senti obligé d'appeler au calme face à ce qu'il perçoit comme un mouvement de panique injustifié. Pourtant, la question est dans tous les esprits, puisque les coupures d'électricité pourraient aussi toucher plusieurs autres pays européens comme l'Irlande, la Suède, la Finlande, Malte et Chypre.

Le vent, le gaz et le nucléaire pourraient poser problème

Le rapport d'ENTSO-E utilise l'indice LOLE (Loss of Load Expectation ou perte de charge attendue) pour le scénario d'un hiver « normal » afin d'identifier les pays à risques. L'indice est exprimé en nombre d'heures durant lesquelles le courant sera alors coupé et on observe trois zones à risque en dehors de la France.

La première est l'île irlandaise, avec 14,56 heures de coupure pour l'Irlande et 1,46 heure pour l'Irlande du nord. La deuxième se situe dans la région scandinave avec les deux régions du sud de la Suède, risquant respectivement 1,29 et 0,26 heure de coupure, ainsi que la Finlande (0,16 heure). Enfin, Chypre (0,4 heure) et Malte (0,78 heure) sont aussi cités.

L'Irlande serait donc la zone la plus touchée. « On s’attend à ce que le système passe en état d’alerte à certains moments, très probablement lors de périodes de faible vent et de faibles importations par interconnexion », explique ainsi le rapport prévisionnel d'EirGrid,
l'opérateur public de transport d'électricité en Irlande
, cité par Libération. La Suède et la Finlande doivent quant à elles faire face aux difficultés d'approvisionnement en gaz, ainsi qu'aux problèmes rencontrés par la centrale nucléaire Ringhals et l'EPR Olkiluto 3. Enfin, les potentiels problèmes électriques de Chypre pourraient être causés par son éloignement géographique.

La France, le premier pays le plus à risque du vieux continent

Si plusieurs nations du continent auront sans doute à faire face à des tensions sur leur réseau, l'une des informations majeures de ce rapport est que le pays le plus en difficulté reste clairement la France. En reprenant l'indice LOLE utilisé ci-dessus, la France risque, dans un scénario normal, de ne pas pouvoir répondre à la demande globale du pays sur 20,43 heures.

Une médaille d'or inquiétante due à l'indisponibilité inédite d'une partie du parc de réacteurs nucléaires national. La France a ainsi enregistré lors des 11 premiers mois de l'année un solde négatif de 14,5 térawattheures d'électricité dans ses échanges avec les pays frontaliers, alors qu'elle était durant tout ce siècle fortement en bénéfice.

Source : Libération

Samir Rahmoune

Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les q...

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Commentaires (29)

gekola
Une pensée pour tous ces gentils politiques qui vantèrent l’indépendance énergétique française, et qui l’ont laissé mourir. (même si l’uranium il faut bien aller l’extraire quelque que part).<br /> Sarkozy, Hollande, Macron le quel des trois ont pris au sérieux ce point ? (pour Chirac j’étais trop jeune je sais pas trop ce qu’il a pu faire ou ne pas faire).<br /> Le problème c’est pas le gaz, c’est pas l’éolienne, c’est une mauvaise gestion/anticipation depuis nombre d’années.<br /> Le populisme des trois derniers président mène à de l’immédiat, du sensationnalisme, du médiatique, et avoir des projets sur plus de 5 ans c’est pas rentable pour leur prochaine élection.<br /> Le problème est là, on met au pouvoir des joueurs qui ne jouent pas pour l’avenir et le bien de ceux qui représentent, mais pour pouvoir être au pouvoir.
sylvebarbe78
Nous avons les politiques qu’on mérite. Comme disait le regretté Coluche « nous avons les meilleurs hommes politiques au monde, on pourrait venir les chercher mais bizarrement personne ne vient »
dimebag
Sensationnalisme c’est le bon qualificatif pour ton petit discours…<br /> Pour une fois ça va être possiblement la merde ouais…les autres années personne n’a fait une danse de joie parce qu’on était bénéficiaire, qui s’en souciait d’ailleurs ?<br /> Au moins cette année il y en a qui découvre que l’électricité ne tombe pas du ciel (« Nan je veux mon chauffage électrique à 25 degrés », « quoi je peux pas laisser le frigo ouvert une demi heure ? », « Si je veux que ma tv fonctionne h24 j’ai le droit », etc)
dimebag
Personne ne va chercher non plus les politiciens des autres pays et il semblerait que ceux qui les critique ne sont guère capable de faire mieux même à leur échelle
gemini7
Citation : « Le rapport d’ENTSO-E utilise l’indice LOLE »<br /> « La France a ainsi enregistré lors des 11 premiers mois de l’année un solde négatif de 14,5 térawattheures d’électricité dans ses échanges avec les pays frontaliers, alors qu’elle était durant tout ce siècle fortement en bénéfice. »<br /> Je ne dirai pas « LOLe », l’article s’en est chargé. -----&gt; très loin
sh1v4
« Le rapport d’ENTSO-E utilise l’indice LOLE »… ah bin là, oui, clairement… LOL la France !!!
toast
Sous Chirac, l’énergie et l’environnement n’était pas vraiment un sujet. Le chômage et le taux d’imposition étaient les principales préoccupations.<br /> Les alertes sur le pic pétrolier, la disponibilité de l’énergie, notre impact sur le climat, c’était juste quelques farfelus pas crédibles qui pointaient ça du doigt.<br /> De mémoire, le prix de l’essence était aux alentours de 6 francs le litre et j’arrivais à intégrer mes pleins dans mon budget mensuel d’étudiant.<br /> L’énergie était dispo et abondante et même si on sentait bien qu’un jour, une pression arriverait sur le pétrole (on en parlait un peu quand même), on ne pensait pas une seule seconde que ça pourrait arriver sur tous les types d’énergies en fait. Et le nucléaire était l’ennemi sale et dangereux des écolos (Tchernobyl, c’était juste 10 ans avant, c’était récent).
dancod
Et c’est là qu’on se rend compte que mettre tous ses oeufs dans le même slip c’est pas très prudent…
leulapin
Parles pour toi, soit les scientifiques faisaient partie des farfelus pas crédibles, soit tu regardais trop la télé.<br /> Le premier rapport du GIEC c’est sous Miterrand en 92 ou 93, on est quelques uns à l’avoir lu et à s’être un peu inquiétés quand même.<br /> Et le nucléraire c’est sale et dangereux, même en 2022. Juste c’est potentiellement moins sale et dangereux que de ne plus avoir d’énergie électrique du tout…<br /> Ce qui est lamentable c’est qu’on ait continué une politique pro nucléaire sur le chauffage des logements par ex. avec beaucoup d’augmentation de l’électricité dans le mix énergétique, tout en fermant petit à petit l’industrie nucléaire française, en ne recrutant pas, en sous traitant à pas cher… A un moment il faut penser une stratégie globale, pas couper ce qui coute trop cher ou ce qui ne colle pas avec l’idéologie (genre l’arrêt de super phoenix qui ne change rien au pb du nucléaire en France voire l’empire…).<br /> On sera de toutes manières toujours un pays nucléaire avec des déchets dangereux un<br /> peu partout à surveiller donc on ne peut pas se permettre de fermer la filière nucléaire, quoi qu’il arrive. Il faut juste remettre de la démocratie et de la transparence sur ce sujet. C’est moins dur de se priver quand on a choisi soi même ce dont on se privait…
leulapin
Techniquement l’arrêt de la construction de réacteurs c’est les années 80, la fermeture de super phoenix c’est la fin des années 90 donc le manque de vision sur la politique énergétique et industrielle date de bien avant.<br /> Et à l’époque on avait encore une industrie donc l’électricité c’était 10% de l’énergie consommée en France. Ce qui implique qu’on n’a jamais été en situation d’indépendance énergétique (c’est un vieux discours populiste lui aussi qui date de l’ère gaulliste). On l’est sans doutes plus aujourd’hui avec 30% d’électricité dans la consommation qu’à l’époque… et ceci même avec les centrales en maintenance.<br /> Et on peut reconnaitre à Sarkozy d’avoir passé la RTE 2012 dans le bâtiment, loi qui aurait du être votée au mi temps des années 90 mais mieux vaut tard que jamais.<br /> A hollande d’avoir mis en place le RGE et les crédits d’impôts. Ca n’a pas roupillé totalement non plus.<br /> Ce n’est pas juste les trois derniers mandats qui sont une catastrophe, ça date de bien avant.<br /> L’énergie électrique n’a jamais été un sujet démocratique en France, la construction des centrales a été votée par une poignée de députés sans débats à la fin des années 60. Toujours l’état a pratiqué la violence et le secret sur ces sujets, allant jusqu’à assassiner des critiques. C’est cette culture toxique où on se comporte comme des enfants qu’il faut changer, si des populistes sont élus c’est parce que des abrutis votent pour eux hein… et qu’il n’y a pas tellement d’autres manières d’exister politiquement en 2022.
toast
Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit.<br /> Je donne mon ressenti sur l’époque, pas sur le bien fondé des études scientifiques.<br /> Le rapport Meadows date de bien avant l’élection de Chirac, mais ça n’empêche pas que le climat n’était pas un sujet qui préoccupait à l’époque.<br /> Je fais partie, à l’heure actuelle, des gens préoccupés par le climat. Je consomme peu, je me suis engagé dans des economies d’énergie depuis 3 ans. J’essaie de faire attention et de prendre conscience de mon impact général, mais malgré ça, ça n’est pas du tout une chose qui nous importait en 1995. J’ai personnellement énormément changé sur le sujet, mais je me souviens à quel point tout le monde s’en foutait à l’époque.
Goodbye
« La France a ainsi enregistré lors des 11 premiers mois de l’année un solde négatif de 14,5 térawattheures d’électricité dans ses échanges avec les pays frontaliers, alors qu’elle était durant tout ce siècle fortement en bénéfice. »<br /> Mais vous aviez pas dis que justement les 11 derniers mois les réacteurs était en maintenance ? du coup rien d’alarmant ?<br /> Il me semble que finalement, il y’a déjà 37 nucléaire opérationnel contre 27 il y’a peu encore.<br /> Et l’étude elle prend en compte la ré ouverture des autres centrale jusqu’à fin janvier ?<br /> Aujourd’hui le 08.12.2022, la France est de nouveau en bénéfice.<br /> Bref, y’a vraiment des gens qui panique/critique pour rien…
ld9474
Je vais parler comme le vieux que je suis presque. Dans ma jeunesse, la France était entièrement autonome en matière d’éléctricité et elle était même exportatrice. Grâce à quoi? Au nucléaire… On pourra pas enlever ca au Grand Charles.<br /> Ensuite il s’en ai suivi une politique désastreuse à tous les niveaux: On avait du gaz à Lacq (j’espère que je fais pas de faute) du coup on a mis du gaz de ville partout. Tous les immeubles construits à cette époque et encore récemment sont équipés de chaudières au gaz. Quelle idée… le gaz c’est dangereux, et en plus ca pollue mais ca tout le monde s’en moque. Niveau transport on a eu un super président qui a décrété que le diesel c’était super (avec l’influence certaine de PSA). Or le diesel ca pue et ca pollue plus que l’essence (même si ca a progréssé), mais tout ca on s’en moque en fait… Ce qu’il faut c’est faire tourner le commerce « mondial ». Or avec des centrales nucléaires on se replie plus sur nous qu’on ne s’ouvre au commerce… Bref, on cumule 50 ans d’erreurs et on va le payer cette hiver même si Pinocchio Ier nous dit le contraire (faudrait pas nous filer le cafard). Ceci étant dit, on entend plus beaucoup les anti éoliens. Parce que je voudrais pas dire de bêtise mais l’hiver y a du vent dans notre beau pays (qui n’est pas plus moche parce qu’on a quelques mats qui font tourner une hélice).<br /> Enfin je voudrai revenir sur notre ami ChiChi, pour ceux qui ne s’en souviennent pas il avait fait un discours (à Johanesburgh je crois): « La maison brûle et nous regardons ailleurs ». Sincère ou pas je ne sais pas mais en tout cas pour l’époque c’était assez novateur de la part d’un chef d’état.
tfpsly
gekola:<br /> (même si l’uranium il faut bien aller l’extraire quelque que part).<br /> On en a encore en France. Juste que ça coûte moins cher d’aller le chercher ailleurs.
gekola
C’est comme l’or, le fer, le nickel, le lithium, il y en a en France ça coûte très chère de l’exploité (et accessoirement ça détruit beaucoup l’écosystème - c’est pareil autre part mais si les concentration sont plus grande ça détruit un tout petit petit peu moins)
Blap
Le climat était déjà un sujet qui préoccupait fortement. Il faut pas oublier qu’on était dans la crise de l’ozone qui a réussi a mobiliser le monde entier, que ce soit gouvernements comme industriels.<br /> Le changement climatique avait moins de traction politiques que les sujets immédiats mais c’etait un sujet déjà preoccupant dans la population. Sinon on pourrait dire que ce n’est pas une preoccupation aujourd’hui non plus tellement peu d’actions sont entreprises politiquement dans le monde, ou se trainent/attendent un révolution technologique pour nous sauver.
Lepered
« Et c’est là qu’on se rend compte que mettre tous ses oeufs dans le même slip c’est pas très prudent… »<br /> Sauf que le slip en question, si tu en as des changes et que tu le lave souvent, tu n’est jamais en manque <br /> Le problème c’est l’attentisme et la démagogie des énergies renouvelables. Tout le monde est d’accord mais personne de veut des éoliennes ou des fermes photovoltaïque. Macron a enfin décider de remettre le nucléaire sur la table, elaprendra dix ans mini mais au moins on arrête l’hémorragie.
toast
Autour de moi, la seule chose qui faisait flipper, c’était de finir avec un cancer à cause de la couche d’ozone, mais le climat n’était pas un sujet de conversation à table, contrairement à maintenant.<br /> La problème d’accès à l’eau, c’était un truc d’Africains, pas pour nous.<br /> Le CO2 ? Pas un sujet<br /> La disparition d’espèce animales ? Un truc chiant à l’autre bout du monde<br /> Je ne dis pas qu’on ne parlait pas des problèmes environnementaux, mais qu’ici, c’était juste un truc vague qui faisait sûrement ch… des gens quelque part sur la planète, mais que nous on était assez tranquille et qu’avant que ça nous arrive…<br /> Mais la jeunesse de l’époque, dont je faisais partie, on ne se serait jamais assis sur le périf pour le climat (peut-être à tort, mais c’est simple à dire rétrospectivement).
Valmont69
Le nucléaire, ce n’est pas mal, il faudrait juste utiliser le nucléaire du XXIème siècle : Réacteur à onde progressive — Wikipédia
leulapin
Dans votre jeunesse il y avait également pléthore d’unités à charbon et à gaz qui complétaient le manque de souplesse des centrales nucléaires, c’est plus compliqué que ça. Et si on était exportateurs bruts puisque les centrales ce n’est pas très souple dans le détail on importait l’hiver.<br /> C’est plus compliqué que ça.<br /> Et « le grand charles » était surtout intéressé par le plutonium pour les bombes, il a désengagé la france de projets européens pour ça. Modérément visionnaire.
Doss
gekola:<br /> Sarkozy, Hollande, Macron le quel des trois ont pris au sérieux ce point ? (pour Chirac j’étais trop jeune je sais pas trop ce qu’il a pu faire ou ne pas faire).<br /> Le commencement c’est Jospin avec Dominique Voynet qui était anti nucléaire.
zoup01
Goodbye:<br /> Aujourd’hui le 08.12.2022, la France est de nouveau en bénéfice.<br /> Non pas vraiment…et nous ne sommes que début décembre.<br /> Pas s’affoler, ca va bien se passer.<br /> https://www.rte-france.com/eco2mix/les-echanges-commerciaux-aux-frontieres
MattS32
Goodbye:<br /> Aujourd’hui le 08.12.2022, la France est de nouveau en bénéfice.<br /> Absolument pas.<br /> Aujourd’hui, le 8/12/2022, la France n’a pas été exportatrice nette ne serait-ce que pendant 1 minute… La puissance moyenne importée n’est quasiment jamais descendue sous les 10 GW (et donc, on a importé au moins 240 GWh aujourd’hui, sur un total consommé de l’ordre de 1600 GWh) et a représenté selon l’heure entre 13 et 20% des besoins du pays.<br /> 2022-12-08 21_44_34-CompatWindow1458×681 92.2 KB<br /> Et si on remonte un peu dans le temps, la France n’a plus été exportatrice nette depuis le 26 novembre entre 16 et 17h, où on a exporté quelques dizaines de MW pendant moins d’une heure…
Palou
MattS32:<br /> Aujourd’hui, le 8/12/2022, la France n’a pas été exportatrice ne serait-ce que pendant 1 minute…<br /> Bien sûr que oui, il suffit de voir le schéma rte-france.com (lien au dessus) et voir le bas du graphe sous le trait blanc<br /> image999×459 23.2 KB<br />
MattS32
Oui, j’ai oublié un « nette », c’est corrigé…<br /> Mais même sans le préciser, c’est quand même assez évident que quand on parle d’une même ressource, quand on en importe 12 000 d’un côté et qu’on en exporte 2000 de l’autre, c’est exagéré de dire qu’on est exportateur, surtout en répondant à quelqu’un qui parle de « bénéfice » et pas de flux brut… On fait juste du transit, pas de l’export de notre excédent de production…<br /> Quand un camion ramène des BMW de leur usine en Allemagne jusqu’à un concessionnaire en Espagne, personne ne considère que ces BMW ont été exportées par la France vers l’Espagne…
zoup01
j’aime assez ce résumé…<br /> (à noter que les gouvernement successifs depuis 30 ans ont fait la même politique de procrastination pour les hôpitaux et le ferroviaire )<br /> https://www.ouest-france.fr/economie/energie/electricite/coupures-d-electricite-est-ce-vraiment-la-faute-des-ecologistes-on-demele-le-vrai-du-faux-dd572446-753d-11ed-b45f-b617cb2821fc
Palou
@zoup01 le journaliste de Ouest France parle de « coupures d’électricité », puis il se déroute vers l’énergie en général, pas vraiment de rapport entre le pétrole-gaz et les coupures électriques
ld9474
C’est bien évidemment toujours plus compliqué que quelques lignes dans un forum :). Je voulais surtout pointer le fait qu’il n’y a eu aucune volonté politique de préserver le peu d’indépendance énergétique que nous avions eu à un moment. Quand je vois la girouette présidentielle qui dénucléarise puis renécluarise le pays je suis juste sur les fesses. Combien a t il été mis sur la table pour la fusion? Ou en est on alors que d’autres pays font des progrès sur le sujet? Rien n’est annoncé sur cette techno d’avenir. Au lieu de cela on veut nous mettre des minis centrales au coin de la rue (ce qui est difficilement entendable par la population). Je ne veux pas paraitre décliniste mais il y a quand même de quoi s’interroger sur notre avenir (ou plutôt celui de nos enfants).
Aristote76
Une grosse partie de tout ce cirque sert à vendre des pseudos Energies propres, qui produisent rien quand on en a besoin et coûtent très cher. De toute manière si il y a black out ce sera de la faute des français et si ca passe ce sera grâce à ces politiques incompétent qui nous ponctionnent depuis des decennies
leulapin
ld9474:<br /> Ou en est on alors que d’autres pays font des progrès sur le sujet? Rien n’est annoncé sur cette techno d’avenir. Au lieu de cela on veut nous mettre des minis centrales au coin de la rue (ce qui est difficilement entendable par la population). Je ne veux pas paraitre décliniste mais il y a quand même de quoi s’interroger sur notre avenir (ou plutôt celui de nos enfants).<br /> La fusion est un projet internationalement financé (ITER) et n’est pas une technologie du futur mais un concept théorique à éprouver. On n’a aucune garantie que ce soit industrialisable un jour. (Selon moi ça ne le sera pas sauf rupture technologique dans les domaines du laser ou des technologies de production chaleur vers électrictité)<br /> Pour le déclinisme, ça fait depuis les années 70 et les travaux du club de Rome qu’on sait qu’il y aura un après pétrole à gérer. On est toujours dans un système capitaliste (basé sur la croissance infinie). On construit toujours avec des matériaux non durables nos logements. On travaille de toute force à la mondialisation à travers nos états.<br /> La question dépasse le déclin et le nucléaire, on est parfaitement stupides et inconséquents. Mondialement. Aais faire autrement nécessiterait tellement de morts que ce n’est pas possible à mettre en place tant qu’on ne crève pas de faim. Ainsi sommes nous constitués…
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