Test Huawei FreeBuds 5i : des écouteurs toujours plus ambitieux

Guillaume Fourcadier
Spécialiste Audio
06 mars 2023 à 11h35
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© Guillaume Fourcadier
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À leur sortie presque deux ans auparavant, les FreeBuds 4i étaient les premiers écouteurs ANC à moins de 100 euros vraiment matures. Pas parfaits, ils abaissaient sensiblement le prix du ticket d'une fonction jusque-là réservée au haut de gamme. De nombreux concurrents sont arrivés depuis, laissant ces écouteurs comme une des bonnes références parmi d'autres, avec ses forces et ses faiblesses. Forcément, les nouveaux FreeBuds 5i, version simplifiée des très bons FreeBuds Pro 2, sont attendus au tournant.

Enveloppe plus petite, connexion multipoint, support du LDAC, ANC améliorée, les promesses sont nombreuses. Les Huawei FreeBuds 5i reprennent-ils leur couronne de meilleurs écouteurs à moins de 100 euros ?

Huawei FreeBuds 5i
  • Signature sonore équilibrée
  • Qualité des basses et des médiums
  • Très confortables
  • Isolation performante dans les basses et bas-médiums
  • Connexion Multipoint
  • Isolation des haut-médiums presque anecdotique
  • Stabilité de connexion et autonomie en LDAC
  • Qualité des microphones

Un peu plus compacts, mais pas révolutionnaires

La disposition à tige est extrêmement majoritaire sur les écouteurs à moins de 100 euros, c'est donc sans surprise que les FreeBuds 5i reprennent la forme de leurs aînés en affinant légèrement la formule. Pas de révolution donc, mais un design avec une partie acoustique légèrement elliptique, couplée à une tige en forme de bâtonnet. Ce dernier point constitue le changement le plus visible, puisque la tige devient légèrement plus courte. De façon plus discrète, la partie acoustique est un peu plus elliptique qu'auparavant, ce qui améliore le confort.

L'ensemble est donc un peu plus élégant, d'autant qu'une nouvelle couleur « bleu lagon » fait son apparition, en plus des classiques coloris blanc et noir.

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Les écouteurs affichent les mêmes avantages et mêmes défauts formels qu'auparavant, ils sont assez typiques des modèles de ce tarif. Sans réel écueil, la construction a pour base un plastique légèrement clinquant, qui n'est pas spécialement inférieur à ce que nous retrouvons sur la gamme Airpods. En revanche, Huawei affiche enfin une certification, ici IP54 (protection contre la plupart des poussières et contre les projections d'eau), alors que les FreeBuds 4i ne proposaient rien de ce côté.

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La boite de charge marque des points, puisque si celle-ci ne gagne pas en compacité, elle présente une surface mate avec motifs tachetés, plus élégante et plus agréable en main. Simplicité oblige, ce boitier n'intègre malheureusement pas de charge sans-fil.

Freebuds 5i

Légèrement amélioré par rapport aux FreeBuds 4i, le confort est une fois de plus dans l'excellence. À défaut de s'oublier totalement, les FreeBuds 5i peuvent se porter des heures sans aucune gêne. La tenue est également très bonne, bien que nous ne conseillions pas cette référence pour un usage sportif. Notre seul petit reproche vient des embouts, seulement disponibles en 3 tailles, ce qui exclut les morphologies particulières (surtout les très petites oreilles).

Fiche technique Huawei FreeBuds 5i

Résumé

Version Bluetooth
Bluetooth 5.2
Autonomie écouteurs
6h
Poids écouteurs
4,9g

Conception

Type
Semi-intra
Réduction de bruit active
Oui
Haut-parleurs
10 mm

Connectivité

Version Bluetooth
Bluetooth 5.2
Codecs compatibles
SBC, AAC, LDAC
Application
Oui

Alimentation

Autonomie écouteurs
6h
Autonomie boîtier
12h

Informations générales

Poids écouteurs
4,9g
Poids boîtier
33,9kg
Dimensions écouteurs
30.9 x 21.7 x 23.9 mm
Dimensions boîtier
48.2x 61.8 x 26.9 mm

Ergonomie légèrement améliorée, limitations Huawei

Très limitée sur la version précédente, l'ergonomie fait ici un petit pas en avant, sans pouvoir rivaliser avec le haut de gamme FreeBuds Pro 2. Contrairement à ces derniers, les commandes sont uniquement associées à une zone tactile présente sur le dos de chaque écouteur. Il n'y a pas de système de pincements façon AirPods Pro 2 ou AirPods 3.

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Trois types de gestes sont disponibles : double tapotement, appui prolongé, et balayage vertical. Les deux premières commandes existaient déjà sur les FreeBuds 4i, et ne permettaient pas de grandes possibilités. Même frustration ici, puisqu'une navigation vraiment complète est impossible. De base, nous avons :

  • Double appui : lecture/pause avec l'écouteur droit ; appel à l'assistant vocal avec l'écouteur gauche. Il est possible d'assigner une autre commande unique aux deux écouteurs (type piste suivante ou piste précédente), mais cela implique toujours des concessions.
  • Appui long : basculement du type de réduction de bruit (ANC, Off, retour sonore). Ici, pas de possibilité d'opter pour une autre commande, si ce n'est une identification du morceau en cours pour les téléphones Huawei sous EMUI 11.0.

Le balayage vertical apporte un gros plus, puisqu'il introduit enfin le réglage du volume, chose que certains concurrents proposaient déjà. Dommage de ne pas pouvoir associer ce balayage (sur un des deux écouteurs) à une navigation dans les pistes. Dernier petit plus : la présence d'une détection de port, avec lecture/pause automatique. Comme toujours (ou presque), cette fonction est désactivable dans l'application.

Huawei Freebuds 5i

Parlons application justement. C'est une habitude avec l'univers Huawei et Android, l'application dédiée, AI Life, n'est pas disponible sur le Playstore. Il faudra donc passer par un store alternatif type APKpure, ou télécharger le fichier APK sur le site Huawei. Depuis quelque temps maintenant, l'application est également disponible sur iOS.

Bien plus fluide et stable qu'auparavant (sur Android), AI Life est ce qu'on peut appeler une application mature, à défaut d'être complète. L'interface est claire, et met assez bien en lumière les fonctions les plus importantes. Le reste est placé sur un système de petits onglets assez facilement accessibles. Outre le réglage de la réduction de bruit, ou l'affichage du niveau de batterie du boitier et des deux écouteurs, AI Life propose :  un réglage de la qualité sonore (priorité à la connexion ou au son) avec un égaliseur tout ce qu'il y a de plus simple (basses ou aiguës amplifiées), un test d'embouts, une localisation des écouteurs via la lecture d'un son, la mise à jour des écouteurs et les réglages des commandes. À cela s'ajoute un onglet paramètres, assez basique puisque limité à l'activation/désactivation de la détection de port, à l'activation d'un mode faible latence, et l'affichage du codec en cours.

A défaut d'être l'application la plus complète du genre, AI Life est claire et propose un panel de réglages suffisant pour la grande majorité des utilisateurs
A défaut d'être l'application la plus complète du genre, AI Life est claire et propose un panel de réglages suffisant pour la grande majorité des utilisateurs

Pour qui ne désire pas aller trop loin dans les fonctions, tout en ayant accès à l'essentiel, AI Life est parfaitement pensé. Pour les autres, il faudra nécessairement se tourner vers des références plus haut de gamme.

Une connectivité optimisée, mais attention au codec

Alors que les changements technologiques ne sont jusque-là pas drastiques, la gestion du Bluetooth montre qu'Huawei est loin d'avoir tout dit. Assez classique sur les FreeBuds 4i, la connectivité prend un coup de fouet, avec l'intégration simultanée de la connexion multipoint (connecté sur deux appareils en simultané) et du codec LDAC de Sony. Celui-ci cohabite avec les habituels codecs SBC et AAC.

Forcément, l'intégration du LDAC ne va pas sans quelques soucis de stabilité de signal, une fois la qualité réglée en privilégiant le 990 kbps (le mode « qualité audio » dans les options développeurs). Par défaut (débit adaptatif), une bonne partie des téléphones ont tendance à largement privilégier la qualité 330 kbps (en montant parfois en 660 kbps), qui n'a que peu d'intérêt face au SBC et à l'AAC. En 990 kbps particulièrement, les coupures peuvent être assez régulières, voire systématiques dans un milieu un tant soit peu encombré (rue passante, métro, lieu public). En environnement moins chargé en Bluetooth, cette stabilité est meilleure, à condition de ne pas trop s'éloigner du téléphone. On remarque toutefois des déconnexions/reconnexions sans raisons apparentes. En laissant le LDAC dans son mode de base (Qualité de lecture optimale, débit adaptatif donc), ces problèmes sont déjà bien moins nombreux.

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En SBC et AAC, cette stabilité est excellente, et les coupures absentes. Pas de surprise de ce côté, les FreeBuds 4i étaient déjà réussies.

Notons que la connexion Multipoint est également réussie, car bascule assez vite entre deux flux. Là encore, bien que cela soit possible, il n'est pas conseillé d'utiliser le codec LDAC pour ce type d'usage. Réglé à 990 kbps, ce codec décroche totalement en Multipoint. Rien de surprenant, nous sommes dans les limites absolues de ce que peut faire le Bluetooth à l'heure actuelle.

À côté, cela, pas fioriture, en partie à cause des déboires d'Huawei. Pas d'appairage rapide de type Fast Pair donc. Seul l'appairage rapide avec les téléphones sous EMUI 10 (et plus) est de la partie.

Un silence régressif ?

La génération précédente avait beau afficher une réduction de bruit enfin convaincante, elle n'était pas totalement exempte de défauts. En 2021, ceux-ci étaient simples pardonner, ce qui est un peu moins le cas en 2023. Malheureusement, si les FreeBuds 5i font preuve des mêmes forces, voire améliorent certains points, ils stagnent ou régressent sur d'autres.

La réduction de bruit active est ainsi très convaincante dans les basses et les bas-médiums, avec jusqu'à 20-25 dB dans certaines gammes. Cela permet d'effacer presque totalement les sons très ronronnants, comme les réacteurs d'avion, ou tout autre bruit de moteur.

Mesure de l'isolation. En rouge, le signal témoin. En violet, avec réduction de bruit active.
Mesure de l'isolation. En rouge, le signal témoin. En violet, avec réduction de bruit active.

Malheureusement, il y a beaucoup à redire sur la gestion des haut-médiums. L'atténuation procurée par les écouteurs sur les sons imprévisibles, type voix, ainsi que certains sons spécifiques, particulièrement autour des 1-2 kHz (bruits de souffle, type aspirateur), est très faible, à la limite d'être anecdotique.

L'isolation passive, après 2 kHz, est très acceptable. Sur ce point, bien que le ressenti ne soit pas aussi creusé que ce que nous avons pu mesurer dans les deux cas, les nouveaux Huawei paraissent encore moins bien isoler cette gamme de fréquences que leurs aînés. Cela vient peut-être de la forme plus évasée du corps acoustique, plus perméable.

En résulte une isolation plutôt bonne, car armée contre la plupart des sons, mais à laquelle il manque une vraie homogénéité. Huawei semble ici stagner, voire presque régresser, quand bien même un excellent résultat ne tiendrait à pas grand-chose.

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De son côté, le mode Perception (retour sonore) ne fait pas plus de progrès. Les écouteurs suivent assez bien la courbe idéale jusqu'aux aigus, avec une légère accentuation des voix, mais décrochent assez vite ensuite. Cela donne un mode Transparence utilisable, mais trop voilé pour vraiment apporter une perception cohérente de l'espace sonore.

Enfin, la qualité des microphones en appel souffre de cette même impression de stagnation/régression. Ici, la qualité est correcte en milieu calme, mais marquée par quelques sibilances sur les sons sifflants que nous n'avions pas détectés sur la version précédente. Dommage, car la captation paraît un peu plus naturelle, avec des aigus moins sabrés.  En milieu bruyant, pas de miracle, la réduction de bruit a tendance à rapidement détériorer la voix.

Autonomie assez confortable, moins en LDAC

Véritable démonstration à leur sortie, les FreeBuds 4i bénéficiaient d'une autonomie spectaculaire, s'établissant entre 7 h 30 et 10 heures suivant les modes. Ici, les promesses sont étonnamment revues à la baisse : 6 heures avec ANC sous codec AAC, et 7 h 30 sans ANC sous codec AAC.

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Puisque le LDAC est disponible, nous avons bien sûr testé les écouteurs avec ce codec, ainsi qu'en AAC. Les différences sont importantes suivant les différents scénarios.

  • ANC + codec LDAC en 990 kbs : 3 h 05 (4 h 30 en laissant le LDAC en débit adaptatif)
  • ANC + codec AAC : 6 heures
  • ANC Off + codec AAC : 7 h 20

Reste que les FreeBuds 5i, sans doute à cause d'une batterie plus petite, régressent par rapport aux précédents écouteurs. Avec le boîtier de charge, nous pouvons compter sur exactement deux recharges supplémentaires. L'autonomie totale peut ainsi varier entre 9 et 22 heures, selon les usages.

Une bien belle sonorité

Pas aussi poussée que sur les FreeBuds Pro 2, l'architecture audio des FreeBuds 5i se « limite » à un unique transducteur dynamique de 10 mm de diamètre. Les FreeBuds 4i étaient déjà équipés d'un modèle de 10 mm, ce qui leur avait assez bien réussi.

Sans être fabuleuse, la qualité sonore des FreeBuds 5i est très bonne pour des écouteurs de ce tarif. Nous retrouvons bien certaines caractéristiques de leurs ainés, notamment des médiums bien équilibrés, et des basses intelligemment mises en avant, sans excès. Aucune outrance sonore ici, ce qui montre une belle polyvalence. Surtout, les 5i parviennent à s'améliorer légèrement dans les aigus, par le biais de réglages plus intelligents selon nous.

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Là où les FreeBuds 4i montrent un léger creux dans le début des aigus, et un pic de brillance très marqué, les FreeBuds 5i sont plus pragmatiques. Un pic est toujours là, ce qui accentue des sons types cymbales, mais les écouteurs font cela de manière plus subtile. Le son est moins artificiel, notamment à haut volume, certains pourront le trouver plus plat, plus effacé. Néanmoins, pas de miracle sur ce registre. La qualité technique est correcte, mais les aigus ne sont pas fondamentalement meilleurs que chez la concurrence directe (OPPO et Nothing en tête). Les pistes très encombrées et difficiles (surtout à haut volume) peuvent assez vite devenir brouillonnes.

En rehaussant certaines fréquences, autour des 3-4 kHz, les FreeBuds 5i parviennent en revanche à être un peu plus dynamiques. De fait, sans avoir la richesse des FreeBuds Pro 2, ils parviennent à conserver un bon niveau de détails, et beaucoup de naturel. On sent bien que les écouteurs sont un peu plus démonstratifs que les AirPods pro 2, mais cela se joue presque uniquement à cause de leur pic tardif.

Huawei Freebuds 5i

Les basses sont, elles aussi, étonnamment bien maitrisées. Légèrement rondes, mais impactantes et enveloppantes. Il n'y a pas, d'une manière générale, autant de richesse technique qu'avec des Sennheiser CX Plus, mais plus d'équilibre sonore.

Le seul vrai reproche que nous pourrions faire à ces true wireless est la reproduction de la scène sonore, manquant légèrement d'ampleur. On note ainsi une reproduction assez profonde, mais pas très large, ce qui donne là encore un résultat opposé aux Sennheiser CX Plus.

Réponses en fréquences (compensées) de plusieurs écouteurs de la même gamme. En rouge, les FreeBuds 5i. En bleu, les FreeBuds 4i. En vert, les Nothing Ear (1). En Orange, les OPPO ENco Free 2. Les FreeBuds 5i sont peut-être, à défaut d'être plus techniques, plus équilibrés que les autres
Réponses en fréquences (compensées) de plusieurs écouteurs de la même gamme. En rouge, les FreeBuds 5i. En bleu, les FreeBuds 4i. En vert, les Nothing Ear (1). En Orange, les OPPO ENco Free 2. Les FreeBuds 5i sont peut-être, à défaut d'être plus techniques, plus équilibrés que les autres

Finalement, nous avons droit à des écouteurs très convaincants pour leur gamme de prix. Le son est équilibré, polyvalent et détaillé, parfait pour s'accorder avec tous les styles. Pour les amoureux de la basse, l'amplification intégrée dans l'application est particulièrement efficace, car n'empiète pas sur les voix. Il manque peut-être un brin de technicité pour tutoyer les sommets.

En revanche, nous n'avons pas perçu de réelles différences entre la reproduction en AAC et en LDAC, mis à part une impression de meilleure précision au-dessus des 10 kHz (moins de distorsions). Ce type d'écouteurs n'est pas réellement fait pour mettre en avant une différence de codecs, mis à part lorsque ceux-ci sont vraiment bas bitrate ou mal encodés, ce qui peut arriver sur certains smartphones Android.

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Nous avons pourtant relevé une légère différence de volume entre le LDAC et les deux autres codecs, de l'ordre d'à peine 1 dB dans la majorité du spectre. Cela n'est pas assez pour être vraiment remarquable ou pour vraiment tirer une conclusion. Pourtant, il est suffisant pour laisser une perception de son légèrement supérieure, plus détaillée, dynamique, etc… Huawei n'a heureusement pas essayé de tricher à ce niveau.

Test de plusieurs codecs en bruits rose. En LDAC, (en vert), une partie des fréquences ont tendance à être très légèrement accentuées (1 dB), pas suffisamment pour que cela soit vraiment probant. On peut remarquer une habitude du SBC ici, à savoir un décrochage marqué passés les 16 kHz
Test de plusieurs codecs en bruits rose. En LDAC, (en vert), une partie des fréquences ont tendance à être très légèrement accentuées (1 dB), pas suffisamment pour que cela soit vraiment probant. On peut remarquer une habitude du SBC ici, à savoir un décrochage marqué passés les 16 kHz

En effet, certaines marques avaient, à une époque (pratique qui pourrait très bien revenir), la fâcheuse habitude de modifier la signature sonore de certains codecs afin de les rendre beaucoup plus démonstratifs, plus flatteurs à l'oreille, afin de justifier leur intégration. Reste que le LDAC est ici plus un argument marketing qu'autre chose, puisque permet d'apposer un logo Hi-Res sur la boite. Concrètement, il n'apporte rien de probant à l'écoute, tout en rendant la connexion plus instable.

8

Cinquième version d'un classique des écouteurs sans fil, les Freebuds 5i ne sont pas révolutionnaires par rapport au précédent modèle, mais accentuent encore le côté high tech. Confortables et très menus (particulièrement le boitier), ils affichent pratiquement les mêmes qualités ergonomiques que leurs grands-frères Freebuds Pro 3, à l'exception de quelques réglages, et de commandes simplifiées. A l'inverse, des fonctions comme le Bluetooth multipoint, habituellement réservées aux casques et écouteurs haut de gamme, sont de la partie.

Cela va sans dire, la réduction de bruit active est dans le haut du panier, seule la gestion des voix (haut-médiums) mériterait plus de soin. Ce reproche peut s'étendre à la gestion des microphones en appel, un peu décevante.

Côté qualité audio, rien à dire. La signature sonore assez équilibrée va de pair avec la bonne qualité dans le bas du spectre. Sans être audiophiles, les Huawei Freebuds 5i affichent la plus complète des expériences technologiques à ce niveau de prix.

Les plus

  • Signature sonore équilibrée
  • Qualité des basses et des médiums
  • Très confortables
  • Isolation performante dans les basses et bas-médiums
  • Connexion Multipoint

Les moins

  • Isolation des haut-médiums presque anecdotique
  • Stabilité de connexion et autonomie en LDAC
  • Qualité des microphones

Construction 8

Confort 9

Ergonomie 8

Isolation 7

Autonomie 7

Qualité sonore 8

Cultura 240,83€ Voir l'offre
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Guillaume Fourcadier

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Tombé dans l'audio depuis tout petit mais certainement pas audiophile, je navigue entre Hifi indécente et modèles plus abordables avec le même plaisir. Rédacteur audio sur Clubic et malheureux addict...

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