Polémique autour des 300 futures antennes Free Mobile à Paris

22 septembre 2010 à 11h17
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Tous ne se réjouissent pas de l'arrivée d'un quatrième opérateur mobile devant disposer à terme de son propre réseau sur le marché français. Associations de consommateurs et organisation apparentées au courant Vert dénoncent ainsi les risques sanitaires occasionnés par les antennes du futur Free Mobile en région parisienne.

Emmenée par le parti Vert, l'association Robin des Toits et le syndicat d'employés municipaux Supap-FSU, la fronde porte sur les délibérations préalables à l'installation par Free de ses premières antennes GSM sur le sol parisien. D'après les Verts, l'opérateur aurait demandé l'accès à quelque 300 points hauts, pour poser autant de relais destinés à la mise en place de son service de téléphonie.

Selon les modalités d'attribution de la quatrième licence 3G, Free doit en effet parvenir à couvrir 27% de la population métropolitaine avant de pouvoir bénéficier des accords d'itinérance qui lui permettront d'ouvrir son offre au niveau national. Sans surprise, c'est donc vers les zones denses et tout particulièrement Paris que se tournent les premiers efforts de Free en la matière.

Problème : la capitale est déjà surmontée de plusieurs milliers d'antennes relais, qui depuis plusieurs années déjà échaudent élus verts et associations. Ces derniers rappellent qu'une conférence citoyenne organisée en 2009 à l'initiative du maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait abouti à une série de recommandations que le nouvel entrant n'est pas, pour l'instant, tenu de suivre.

« Pourquoi se priver de cette occasion pour imposer à tous les opérateurs d'appliquer la Valeur Limite d'Exposition à 0,6 V/m, seuil de précaution sanitaire, demandée dans toutes les réunions de concertation et par la Conférence de Citoyens ? », s'interroge dans un communiqué le Supap-FSU.

Du côté de la mairie de Paris, on indique n'avoir « aucune marge de manoeuvre » dans la mesure où l'arrivée de ce quatrième acteur a été décidée par l'Etat. La question fera l'objet d'une délibération lors du conseil de Paris les 27 et 28 septembre.

Alexandre Laurent

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Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.

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