Cette dernière, concurrente d'Oracle dans le support de progiciels (PeopleSoft, J.D Edwards et Siebel), aurait accédé au support client d'Oracle en utilisant les mots de passe de ses propres clients. Dans sa plainte, Oracle a affirmé : « ce vol apparaît comme une partie essentielle et illégale de la stratégie concurrentielle de SAP ».
Lors d'une audience californienne, mardi, chaque partie à exprimer son point de vue sur ce dossier. SAP entendait régler le différend à l'amiable dans des délais raisonnables. Oracle, de son côté, souhaitait disposer du temps nécessaire pour évaluer la responsabilité de SAP dans cette affaire de propriété intellectuelle et non, à ce jour, d'espionnage industriel. La justice californienne a coupé la poire en deux : d'ici à février 2009, la médiation pourrait déboucher sur un compromis.