Mobile, fixe, Net représentent 2,3% du PIB français

02 juillet 2007 à 17h24
0
00507700-photo.jpg
Avec un chiffre d'affaires de 41 milliards d'euros, dont 32 Mds pour la téléphonie fixe, le mobile et Internet, « le marché final des communications électroniques représente aujourd'hui 2,3% du PIB français », a indiqué lundi Paul CHAMPSAUR, président de l'Arcep, lors de la présentation du rapport d'activité 2006 du régulateur.

Le marché de la téléphonie mobile génère à lui seul un chiffre d'affaires de 16,9 milliards d'euros. Sur ce marché, le nombre d'abonnés a augmenté d'environ 8% l'an ces trois dernières années, à 52 millions de clients fin 2006, soit un taux de pénétration de 82%. De son côté, la téléphonie fixe plie mais ne rompt pas, avec un CA estimé à 11,4 milliards d'euros en 2006. Quant au marché Internet français, il a généré un CA de 3,7 milliards l'an dernier. Désormais, le taux de pénétration d'Internet dans les foyers français est de 45%, soit une progression d'environ 5 points par an depuis 1999. Fin 2006, la France comptait 15,2 millions d'abonnés à Internet, dont 12,7 millions en haut débit (12 millions par ADSL).

« Ce développement remarquable est la résultante d'une régulation déterminée, mais pragmatique qui a encouragé l'innovation et l'investissement dans les infrastructures, du dynamisme d'opérateurs comme Free (groupe Iliad) et et, enfin, du professionnalisme de », a souligné le président de l'Arcep.

France Telecom reste l'opérateur dominant, il pèse 60% en valeur sur le marché de détail dans son ensemble. Dans le mobile, les trois opérateurs de réseaux métropolitains, Orange (France Telecom), SFR et Bouygues Telecom « détiennent une position très forte », les virtuels (MVNO) gérant seulement 3% du parc total des abonnés mobiles. Enfin, « sur le segment particulier du haut débit, qui préfigure les réseaux fixes de demain, le marché se concentre avec une part de marché de l'ordre de 50% pour France Télécom et de l'ordre de 20% chacun pour Free et Neuf Cegetel, mais la taille de ces deux derniers opérateurs reste faible face à ceux contrôlant une activité mobile », a précisé M. Champsaur.

Dans ce contexte, la régulation « asymétrique » va se poursuivre, « mais de façon plus circonscrite » (réseaux d'accès et terminaisons d'appels). Elle doit s'inscrire dans le cadre européen et permettre une gestion « plus flexible et plus économique du spectre ». L'Arcep, enfin, est amenée à jouer « un rôle accru au bénéfice du consommateur et de l'aménagement du territoire » par davantage de régulation symétrique. Dans un souci de concertation, un Comité des consommateurs devrait être prochainement créé.
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires

Haut de page

Sur le même sujet