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Xavier Niel, VP du conseil d'administration d'Iliad, maison mère de Free, répond aux critiques de la Fondation pour le logiciel libre à propos de la licence GPL
Sur le blog de Jeremie Berrebi, Xavier Niel, VP du conseil d'administration d'Iliad, maison mère de Free, répond aux critiques de la Fondation pour le logiciel libre (FSF).
Pour mémoire, la Free Software Foundation accuse le FAI français de ne pas respecter la GNU GPL, licence la plus utilisée pour les logiciels libres. Dans la pratique, les modems Freebox du FAI intègrent un programme basé sur le noyau Linux modifié par ses soins, mais Free ne fournit pas le code source de ce dernier. Ainsi, selon la FSF, Free bafoue la licence publique générale (GPL) qui couvre le kernel Linux.
"Pourquoi prêter le flanc à une action qui pourrait entraîner le retrait du marché de toutes les Freebox ?", s'est interrogé Frédéric Couchet, délégué général de l'April et VP de la FSF France, dans les colonnes des Echos le 27 octobre 2006.
Dans un entretien mis en ligne le 2 novembre par le Journal du Net, Loïc Dachary, fondateur du chapitre français de la FSF, insiste : Free n'a pas prévenu ses deux millions d'abonnés haut débit que la Freebox "contient du logiciel libre" et, par extension, ne respecte "ni la volonté des auteurs de logiciels libres, ni le droit d'auteur."
Free, de son côté, rappelle que les Freebox fournies restent sa propriété, qu'il n'y a pas redistribution du logiciel concerné mais simple déploiement au sein d'un réseau interne.
"La GPL ne se discute pas, elle se respecte, et Free la respecte !" affirme Xavier Niel dans une tribune publiée le 1er novembre 2006 sur Berrebi.org.
(http://www.berrebi.org/2006/11/01/scoop-xavier-niel-diliadfree-repond-aux-detracteurs-de-la-free-software-foundation/).
"Pour la Freebox, précise Xavier Niel, le noyau Linux est celui de Broadcom ou de Sigma Designs, Busybox est en version standard non modifiée, alors que légalement on aurait rien à 'discloser', tout est dit et est présent sur FTP.free.fr - qui est probablement la première source de téléchargement de distribution Linux en France !"
Avant d'ajouter : "Free aide/héberge/finance un nombre incalculable de projets libres [...] Nous respectons la GPL v2, mais la FSF se bat pour la GPL v3 qui est d'une bêtise rare, à tel point que Linus Torvalds refuse que Linux passe dessous."
Polémique, Niel poursuit : "Pour qui roule la FSF ? Tout est déclenché par un article des Echos, le jour même de l'introduction en bourse d'un concurrent de Free (Neuf), sous la plume d'un journaliste [...] qui dans le même article délivre un bon point à [...] Et on retrouve tout ce beau monde, dirigeant de Neuf Cegetel, journaliste des Echos et Tristan Nitot sur un plateau de LCI, 3 jours plus tard...Le hasard, c'est fou !"
Xavier Niel conclut : "La GPL v3 est un sale truc, purement politique, qui tuera le libre, il ne faut pas essayer d'utiliser Free pour la faire accepter !"
Sur le blog de Jeremie Berrebi, Xavier Niel, VP du conseil d'administration d'Iliad, maison mère de Free, répond aux critiques de la Fondation pour le logiciel libre (FSF).
Pour mémoire, la Free Software Foundation accuse le FAI français de ne pas respecter la GNU GPL, licence la plus utilisée pour les logiciels libres. Dans la pratique, les modems Freebox du FAI intègrent un programme basé sur le noyau Linux modifié par ses soins, mais Free ne fournit pas le code source de ce dernier. Ainsi, selon la FSF, Free bafoue la licence publique générale (GPL) qui couvre le kernel Linux.
"Pourquoi prêter le flanc à une action qui pourrait entraîner le retrait du marché de toutes les Freebox ?", s'est interrogé Frédéric Couchet, délégué général de l'April et VP de la FSF France, dans les colonnes des Echos le 27 octobre 2006.
Dans un entretien mis en ligne le 2 novembre par le Journal du Net, Loïc Dachary, fondateur du chapitre français de la FSF, insiste : Free n'a pas prévenu ses deux millions d'abonnés haut débit que la Freebox "contient du logiciel libre" et, par extension, ne respecte "ni la volonté des auteurs de logiciels libres, ni le droit d'auteur."
Free, de son côté, rappelle que les Freebox fournies restent sa propriété, qu'il n'y a pas redistribution du logiciel concerné mais simple déploiement au sein d'un réseau interne.
"La GPL ne se discute pas, elle se respecte, et Free la respecte !" affirme Xavier Niel dans une tribune publiée le 1er novembre 2006 sur Berrebi.org.
(http://www.berrebi.org/2006/11/01/scoop-xavier-niel-diliadfree-repond-aux-detracteurs-de-la-free-software-foundation/).
"Pour la Freebox, précise Xavier Niel, le noyau Linux est celui de Broadcom ou de Sigma Designs, Busybox est en version standard non modifiée, alors que légalement on aurait rien à 'discloser', tout est dit et est présent sur FTP.free.fr - qui est probablement la première source de téléchargement de distribution Linux en France !"
Avant d'ajouter : "Free aide/héberge/finance un nombre incalculable de projets libres [...] Nous respectons la GPL v2, mais la FSF se bat pour la GPL v3 qui est d'une bêtise rare, à tel point que Linus Torvalds refuse que Linux passe dessous."
Polémique, Niel poursuit : "Pour qui roule la FSF ? Tout est déclenché par un article des Echos, le jour même de l'introduction en bourse d'un concurrent de Free (Neuf), sous la plume d'un journaliste [...] qui dans le même article délivre un bon point à [...] Et on retrouve tout ce beau monde, dirigeant de Neuf Cegetel, journaliste des Echos et Tristan Nitot sur un plateau de LCI, 3 jours plus tard...Le hasard, c'est fou !"
Xavier Niel conclut : "La GPL v3 est un sale truc, purement politique, qui tuera le libre, il ne faut pas essayer d'utiliser Free pour la faire accepter !"
