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Henry Gaillard, Pdg de Thales Navigation, précise les ambitions de Magellan Navigation, Inc. sur le marché des systèmes de positionnement par satellite.
AB - Henry Gaillard, bonjour. A l'heure de l'acquisition de Thales Navigation par Shah Capital Partners, quels sont les objectifs de Magellan Navigation sur le marché mondial des équipements dédiés au positionnement par satellite ?
HG - Bonjour. L'acquisition en cours de Thales Navigation par Shah Capital Partners (SCP), notre nouvel actionnaire, est un gage de croissance pour Magellan.
Magellan Navigation entend renforcer sa position sur le segment "consumer" aux Etats-Unis et gagner en visibilité en Europe. Acteur du positionnement et de la navigation depuis la fin des années 1980, Magellan fabrique des produits à destination du grand public : équipements GPS 'outdoor' (pêche, montagne, navigation de plaisance), récepteurs GPS portables et systèmes de navigation automobile. Magellan cible également les professionnels avec des cartes OEM bus GPC, des équipements topographiques et des logiciels.
SCP a déjà fait, en 2004, l'acquisition de l'activité 'cartes électroniques' du spécialiste européen de l'électronique de défense : Thales Electronic Solutions (TES). Existe-t-il des synergies entre TES et Magellan ?
Il existe des liens entre TES et Magellan, TES fabrique notamment des équipements professionnels pour Magellan. Il est possible que ces liens soient renforcés, néanmoins cela n'est pas l'objectif prioritaire de la reprise de Thales Navigation par SCP.
Thales Navigation a perdu 1,4 million d'euros en 2005. Quel a été son chiffre d'affaires ? Quels seront les leviers de croissance utilisés par Magellan Navigation ?
Nous ne communiquons pas sur le chiffre d'affaires et les bénéfices de la société. Je peux vous dire, toutefois, que Magellan était profitable en 2005 et disposait d'une part de marché supérieure à 30% dans les systèmes de navigation grand public aux Etats-Unis. Ce secteur a représenté un volume d'environ 750.000 unités l'an dernier.
Nous entendons gagner des parts sur ce marché et développer notre réseau de distributeurs européens d'ici le second semestre 2007. En Europe, nous sommes déjà présents à travers un accord commercial avec le loueur de véhicules Hertz.
Magellan Navigation, société basée à San Dimas, Californie, va-t-elle conserver l'effectif actuel de Thales Navigation, 560 collaborateurs, dont 165 en France ?
Le fait que l'actionnaire change ne va pas créer de doublons. Aujourd'hui, l'idée est de préserver la structure actuelle.
Comment Magellan Navigation envisage l'arrivée prochaine de l'européen Galileo sur le marché des systèmes de positionnement par satellite ?
Avec satisfaction ! L'arrivée du système européen de navigation sera positive pour les utilisateurs, qui disposeront d'un plus grand choix et de performances accrues, pour les fabricants et les distributeurs, qui pourront ajouter des récepteurs Galileo à leurs catalogues. Elle servira, enfin, la dynamique concurrentielle.
Magellan Navigation est prête. La société a d'ores et déjà réalisé un récepteur Galileo dans le cadre d'un projet de l'Agence spatiale européenne (ESA).
Henry Gaillard, je vous remercie.
AB - Henry Gaillard, bonjour. A l'heure de l'acquisition de Thales Navigation par Shah Capital Partners, quels sont les objectifs de Magellan Navigation sur le marché mondial des équipements dédiés au positionnement par satellite ?
HG - Bonjour. L'acquisition en cours de Thales Navigation par Shah Capital Partners (SCP), notre nouvel actionnaire, est un gage de croissance pour Magellan.
Magellan Navigation entend renforcer sa position sur le segment "consumer" aux Etats-Unis et gagner en visibilité en Europe. Acteur du positionnement et de la navigation depuis la fin des années 1980, Magellan fabrique des produits à destination du grand public : équipements GPS 'outdoor' (pêche, montagne, navigation de plaisance), récepteurs GPS portables et systèmes de navigation automobile. Magellan cible également les professionnels avec des cartes OEM bus GPC, des équipements topographiques et des logiciels.
SCP a déjà fait, en 2004, l'acquisition de l'activité 'cartes électroniques' du spécialiste européen de l'électronique de défense : Thales Electronic Solutions (TES). Existe-t-il des synergies entre TES et Magellan ?
Il existe des liens entre TES et Magellan, TES fabrique notamment des équipements professionnels pour Magellan. Il est possible que ces liens soient renforcés, néanmoins cela n'est pas l'objectif prioritaire de la reprise de Thales Navigation par SCP.
Thales Navigation a perdu 1,4 million d'euros en 2005. Quel a été son chiffre d'affaires ? Quels seront les leviers de croissance utilisés par Magellan Navigation ?
Nous ne communiquons pas sur le chiffre d'affaires et les bénéfices de la société. Je peux vous dire, toutefois, que Magellan était profitable en 2005 et disposait d'une part de marché supérieure à 30% dans les systèmes de navigation grand public aux Etats-Unis. Ce secteur a représenté un volume d'environ 750.000 unités l'an dernier.
Nous entendons gagner des parts sur ce marché et développer notre réseau de distributeurs européens d'ici le second semestre 2007. En Europe, nous sommes déjà présents à travers un accord commercial avec le loueur de véhicules Hertz.
Magellan Navigation, société basée à San Dimas, Californie, va-t-elle conserver l'effectif actuel de Thales Navigation, 560 collaborateurs, dont 165 en France ?
Le fait que l'actionnaire change ne va pas créer de doublons. Aujourd'hui, l'idée est de préserver la structure actuelle.
Comment Magellan Navigation envisage l'arrivée prochaine de l'européen Galileo sur le marché des systèmes de positionnement par satellite ?
Avec satisfaction ! L'arrivée du système européen de navigation sera positive pour les utilisateurs, qui disposeront d'un plus grand choix et de performances accrues, pour les fabricants et les distributeurs, qui pourront ajouter des récepteurs Galileo à leurs catalogues. Elle servira, enfin, la dynamique concurrentielle.
Magellan Navigation est prête. La société a d'ores et déjà réalisé un récepteur Galileo dans le cadre d'un projet de l'Agence spatiale européenne (ESA).
Henry Gaillard, je vous remercie.
