A l'occasion d'une conférence de presse organisée à Nairobi au Kenya, Nokia a présenté les 1110 (65 € HT) et 1600 (85 € HT), deux modèles de téléphones mobiles très basiques, destinés aux utilisateurs néophytes et aux utilisateurs situés dans des marchés porteurs tels que l'Afrique et embarquant des technologies radio comme l'AMR et le SAIC destinées à réduire les coûts des opérateurs cellulaires.
“Chez Nokia, nous sommes intimement persuadés que la clé de la réussite sur les nouveaux marchés porteurs tels que l'Afrique consiste à travailler en étroite collaboration avec les opérateurs de téléphonie mobile afin de réduire les coûts globaux de possession pour les utilisateurs de téléphones mobiles. Nous attachons également une grande importance à la collaboration avec les organismes gouvernementaux afin d'éliminer les obstacles susceptibles de s'opposer à cette avancée. En proposant une combinaison adéquate de téléphones mobiles et de solutions réseaux, dans un environnement réglementé, nous pouvons envisager un paysage mobile dans lequel les opérateurs pourront proposer et rentabiliser des services de téléphonie mobile aux utilisateurs pour un montant mensuel ne dépassant pas 5 US $. Une telle modicité du coût des services de téléphonie mobile nous permet de prévoir une forte accélaration de la courbe de croissance des marchés porteurs.”
Tandis que les opérateurs cellulaires européens anticipent la saturation du marché sur la voix, l'industrie du téléphone mobile explore donc de nouvelles solutions pour équiper des continents comme l'Afrique, l'Amérique du Sud ou l'Asie du Sud-Est. Avec un objectif de 3 milliards d'abonnés à l'horizon 2010, l'industrie de la téléphonie mobile serait ainsi en mesure d'équiper près d'un humain sur deux, à peine 20 ans après sa création...